Resiliation d’un marché public pour motifs d’intérêt général ?

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La résiliation d’un marché public pour motif d’intérêt général constitue une procédure spécifique dans la gestion des contrats de la commande publique. Par définition, un marché public est un contrat conclu entre une personne publique et des opérateurs économiques, dont l’objet est l’achat de travaux, de fournitures ou de services. En cas de circonstances exceptionnelles ou de changements d’orientations stratégiques, la personne publique a la faculté de résilier ce contrat pour motif d’intérêt général, sans que cela ne soit nécessairement lié à un manquement du cocontractant.

Cette faculté de résiliation est encadrée juridiquement pour assurer un équilibre entre la nécessité pour l’administration d’adapter sa commande publique à l’évolution de ses besoins et la protection des intérêts des prestataires. Lorsqu’elle intervient, la résiliation pour motif d’intérêt général nécessite le respect d’une procédure spécifique visant à déterminer les modalités de cessation du contrat ainsi que les indemnités dues au titulaire. Ces indemnités visent à réparer l’ensemble du dommage subi par le cocontractant du fait de la résiliation anticipée du marché.

Points clés

  • La résiliation pour motif d’intérêt général permet à l’administration d’adapter ses marchés publics face à des besoins évolutifs.
  • Elle nécessite le suivi d’une procédure encadrée juridiquement pour protéger les deux parties.
  • Des indemnités sont prévues pour compenser le prestataire pour la résiliation anticipée du contrat.

Définition et portée de la résiliation

La résiliation d’un marché public pour des motifs d’intérêt général constitue un aspect essentiel du droit de la commande publique. Elle permet à l’autorité concédante de mettre fin unilatéralement au contrat en cours pour des raisons qui dépassent les intérêts particuliers de l’administration.

Cadre légal et réglementaire

Le Code de la commande publique définit les conditions et les procédures de résiliation des marchés publics. La directive 2014/24/UE établit également un cadre réglementaire au niveau européen pour la passation des marchés publics. Au niveau national, les articles L. 2141-1 et L. 2141-11 précisent les règles relatives à la résiliation pour motif d’intérêt général ainsi que pour faute du cocontractant. Les marchés publics doivent se conformer aux Conditions Générales d’Administration des Contrats (CCAG) qui détaillent les modalités de résiliation.

Notion de contrat administratif

Un contrat administratif est un accord entre la personne publique et une entité privée pour l’exécution de travaux, la fourniture de services ou de biens. Ces contrats sont soumis à des règles spécifiques liées au droit administratif. La résiliation de ces contrats peut être décidée dans le cadre de l’exercice des prérogatives de puissance publique de l’administration.

Types de résiliation

La résiliation peut prendre plusieurs formes :

  • Résiliation pour motif d’intérêt général : Lorsque la continuation du contrat est jugée contraire à l’intérêt public, même en l’absence de faute du cocontractant.
  • Résiliation pour faute : Si l’une des parties ne respecte pas ses obligations contractuelles, il peut en résulter une résiliation de plein droit.
  • Résiliation unilatérale : La décision de mettre fin au contrat est prise uniquement par l’autorité publique sans l’accord du cocontractant.

Les critères et les conséquences de chaque type de résiliation sont strictement encadrés, visant à concilier l’intérêt général et les droits du cocontractant.

Procédure de résiliation pour motif d’intérêt général

La procédure de résiliation d’un marché public pour motif d’intérêt général doit respecter des étapes formelles. Ces étapes permettent d’assurer le droit de la personne publique à résilier le contrat tout en garantissant l’indemnisation du titulaire.

Décision et formalisme de résiliation

Une décision de résiliation doit être prise de façon unilatérale par la personne publique, qui invoque un motif d’intérêt général. Cette décision doit faire l’objet d’une notification écrite au cocontractant, respectant le formalisme adéquat comprenant les motifs et les détails de résiliation.

Mise en demeure préalable

Avant la résiliation, il est généralement requis d’envoyer une mise en demeure au cocontractant. Cela fournit l’opportunité de remédier à l’exécution défaillante du contrat, dans le cas où une faute est reprochée, contribuant au motif d’intérêt général invoqué.

Consultation et notification des parties

Le processus de consultation doit être mené de manière transparente, souvent à travers une commission de règlement des litiges ou une entité similaire. La notification de la résiliation doit être envoyée à toutes les parties concernées, y compris les sous-traitants éventuels.

Indemnisation du titulaire

L’indemnisation du titulaire est requise, respectant son droit à être indemnisé. L’indemnité de résiliation doit couvrir les coûts encourus ainsi qu’un pourcentage fixé des bénéfices non réalisés à cause de la résiliation anticipée.

Décompte de résiliation

Le décompte de résiliation est un document clé qui doit être établi pour dresser le bilan financier de la résiliation. Incluant les travaux réalisés jusqu’à la date de résiliation, il doit préciser le montant de l’indemnisation due, tenant compte de la TVA et des autres charges applicables.

Conséquences de la résiliation

Lors d’une résiliation pour motif d’intérêt général, des implications juridiques et financières complexes surviennent, affectant tant l’entité publique que le titulaire du marché.

Obligations et frais résultants

Une résiliation de marché public implique certaines obligations financières pour l’administration. Le titulaire du marché a droit à une indemnité pour les frais engagés et les investissements non amortis. Les frais incluent également une partie de l’équilibre financier que celui-ci aurait perçu si le contrat s’était poursuivi jusqu’à son terme.

Continuité des prestations

Le service public doit maintenir la continuité des prestations jusqu’à la désignation d’un nouveau titulaire. L’ex-titulaire est souvent tenu de continuer à fournir les services selon les termes prévus par le contrat jusqu’à la passation effective du marché à un autre prestataire, en respect du principe de continuité du service public.

Recours et contentieux

Le titulaire a la possibilité de contester la décision de résiliation via un contentieux de la résiliation. Le litige peut être soumis devant les juridictions compétentes pour statuer sur la légitimité de la résiliation et sur l’ampleur des indemnités dues.

Transmission des droits et obligations

La résiliation peut entraîner la dévolution unilatérale de droits et obligations à un autre prestataire. Le marché peut stipuler des conditions sous lesquelles les obligations contractuelles, y compris celles relatives aux prestations admises, sont transmises à une tierce partie, tout en préservant l’équilibre et la continuité des services publics.

Cas particuliers et exceptions

Les dispositions régissant la résiliation des marchés publics comportent des situations atypiques et des nuances significatives. Ces cas particuliers méritent une attention particulière lors de la gestion contractuelle des marchés publics pour éviter les litiges et assurer une indemnisation équitable des parties concernées.

Résiliation pour faute du titulaire

La résiliation d’un marché public peut être enclenchée lorsqu’une faute grave est commise par le titulaire. Selon le CCAG-FCS, les manquements du titulaire peuvent justifier une résiliation pour faute. La gravité de la faute, souvent matérialisée par des retards répétés, une non-conformité des travaux ou encore une défaillance financière telle qu’un redressement judiciaire ou une faillite, peut entraîner l’application de pénalités et justifier une telle décision.

Résiliation aux frais et risques

Cette procédure, plus sévère, est mise en œuvre lorsque le titulaire du contrat est défaillant ou n’exécute pas ses obligations contractuelles de manière satisfaisante. Elle permet à l’autorité contractante de faire achever l’exécution du marché par un tiers, aux frais et risques du titulaire initial. La résiliation aux frais et risques implique que le titulaire initial sera financièrement responsable des coûts supplémentaires occasionnés par sa défaillance.

Force majeure et cas de figure exceptionnels

La notion de force majeure réfère à un évènement extérieur, imprévisible et insurmontable qui rend impossible l’exécution du contrat. Un tel cas libère le titulaire de sa responsabilité contractuelle. Cependant, si le marché public doit être résilié pour cause de force majeure ou pour un autre cas exceptionnel qui ne relève pas de la faute du titulaire, des dispositions spécifiques du contrat ou bien des éléments de droit commun sont alors appliqués pour déterminer les modalités d’indemnisation.

Ces mécanismes de résiliation ont pour vocation de permettre une adaptation du contrat aux situations imprévues, tout en préservant l’équilibre et les droits de chaque partie.

Aspects financiers liés à la résiliation

Lorsqu’un marché public est résilié pour motif d’intérêt général, divers aspects financiers doivent être pris en compte, notamment la marge bénéficiaire, les indemnités, ainsi que les spécificités du calcul du décompte final et les implications fiscales pour le titulaire.

Marge bénéficiaire et indemnisation

Le titulaire d’un marché public a droit à une indemnité de résiliation qui englobe non seulement les frais encourus mais également une partie de la marge bénéficiaire prévue. Ce droit à indemnisation est affirmé par les conditions générales d’achat (CCAG) et doit être pris en compte dans le calcul du décompte final.

Pénalités de retard et indemnités

Les pénalités de retard accumulées avant la résiliation du contrat peuvent être déduites de l’indemnité due au titulaire. Cependant, les modalités précises de cette déduction et le calcul des pénalités sont régis par les clauses du contrat et le Code de Commerce.

Calcul du décompte final

La procédure de décompte final fait l’objet d’un accord entre les parties sur la base de l’article R2191-30, qui stipule la possibilité d’un règlement provisionnel sans attendre la liquidation définitive. Les frais réels du titulaire ainsi que les travaux effectués sont évalués dans ce décompte.

Impact sur la TVA et les charges fiscales

La résiliation d’un marché public influence la TVA et les charges fiscales relatives aux sommes versées ou dues. Le titulaire doit effectuer les ajustements nécessaires dans ses déclarations fiscales pour refléter la situation après résiliation.

Gestion et suivi post-résiliation

Après la résiliation d’un marché public pour motif d’intérêt général, la personne publique doit gérer les conséquences de cette décision et assurer le suivi des prestations subséquentes. L’exécution du contrat passé doit faire l’objet d’un suivi particulier pour garantir la continuité du service public et la loyauté des relations contractuelles.

Pouvoir de contrôle de la personne publique

La personne publique, dotée d’un pouvoir de direction et de contrôle, doit veiller au respect des dispositions contractuelles jusqu’à la clôture effective du marché. Elle utilise des outils tels que des ordres de service tardifs ou le CCAG (Cahiers des Clauses Administratives Générales) pour diriger les dernières actions de l’opérateur économique.

  • Exécution du contrat : À étroitement surveiller pour s’assurer de la complétion des dernières tâches.
  • Documents particuliers : Ces documents doivent être révisés pour refléter les changements suite à la résiliation.

Garantie de loyauté des relations contractuelles

La loyauté des relations contractuelles demeure primordiale, même en post-résiliation. Les personnes morales de droit public et les opérateurs économiques conservent des obligations mutuelles de transparence et de bonne foi jusqu’à la fin de l’engagement.

  • CCAG Fournitures courantes et services : Sert de référence pour le règlement des litiges ou des désaccords.
  • Collectivité : Doit respecter les garanties accordées au cocontractant en matière d’indemnisation.

Reprise des prestations par un nouveau cocontractant

Une collectivité peut être amenée à sélectionner un nouveau cocontractant pour reprendre les prestations après résiliation. Le processus de sélection doit être rigoureux et conforme aux principes de publicité et de mise en concurrence imposés par le Code de la commande publique.

  • Sélection : Doit se faire selon des critères clairs et transparents pour trouver le successeur adéquat.
  • Passation : La transition doit être gérée de manière à prévenir toute interruption de service.

Réglementations connexes et évolution législative

La résiliation des marchés publics pour motifs d’intérêt général s’ancre dans un cadre législatif précis, évolutif et influencé par le droit européen. L’indemnisation ainsi que la gestion des imprévus contractuels sont des aspects réglementés qui ont connu des évolutions notables.

Imprévision et ajustement contractuel

La théorie de l’imprévision, inscrite à l’article L. 6 du Code de la commande publique, permet à un cocontractant de demander la renégociation du contrat administratif en cas de changements de circonstances imprévisibles rendant l’exécution excessivement onéreuse. Cette disposition offre un mécanisme d’ajustement pour les contrats tels que le contrat de concession et les marchés publics, garantissant l’équité en cas d’imprévues.

Évolutions récentes et dispositions contractuelles

Depuis 2009, des ajustements réglementaires ont été intégrés pour préciser les conditions de résiliation. Notamment, la loi n°2020-1525 du 7 décembre 2020 a apporté des modifications significatives au Code de la commande publique, notamment à l’article L2195-4, énonçant les motifs de résiliation pour faute ou intérêt général. Les Cahiers des Clauses Administratives Générales (CCAG-MOE) définissent également des dispositions contractuelles spécifiques, y compris les conditions d’indemnisation et de déchéance du concessionnaire.

Contexte européen et international

La directive 2014/24/UE du Parlement européen et du Conseil influence la législation française en matière de marchés publics, y compris la résiliation pour motif d’intérêt général. Elle impose le respect de certains principes fondamentaux tels que la transparence, l’équité et l’égalité de traitement des soumissionnaires. Ces principes se répercutent dans les contrats administratifs et les concessions, où les dispositions doivent être alignées avec le droit européen.

Questions Fréquentes

Cette section répond aux interrogations courantes concernant les spécificités de la résiliation des marchés publics pour motif d’intérêt général.

Quels critères définissent un motif d’intérêt général justifiant la résiliation d’un marché public ?

Un motif d’intérêt général peut être défini par la nécessité de l’administration de répondre à un besoin public inhabituel ou par une évolution significative de l’intérêt public en matière de politique économique, sociale ou technique qui n’était pas prévu au moment de la signature du marché.

Quelles sont les démarches à suivre pour résilier un marché public pour des raisons d’intérêt général ?

La démarche commence par la notification de la résiliation au titulaire du marché en précisant le motif d’intérêt général invoqué. Il faut respecter les conditions stipulées dans le marché ou, à défaut, les dispositions légales applicables, notamment le Code de la commande publique.

En cas de résiliation d’un marché public pour motif d’intérêt général, comment est calculée l’indemnisation du prestataire ?

L’indemnisation est généralement calculée sur la base des prestations déjà réalisées, des frais engagés et non amortis et des manques à gagner sur ce qui était prévu dans le marché initial, tout en excluant les bénéfices non réalisés.

Quelle est la jurisprudence actuelle concernant la résiliation des marchés publics pour motifs d’intérêt général ?

La jurisprudence impose que la résiliation pour motif d’intérêt général soit justifiée par des raisons précises et réelles. Elle vérifie que cette résiliation ne cache pas un détournement de pouvoir et que la compensation au titulaire du marché est adéquate.

Est-il possible de résilier un marché public pour motif d’intérêt général sans verser d’indemnité au titulaire ?

Non, une résiliation pour motif d’intérêt général doit s’accompagner d’une indemnisation comme l’attestent les pratiques courantes et la jurisprudence. L’absence de compensation pourrait être considérée comme abusive et préjudiciable au titulaire du marché.

Comment gérer une procédure de déclaration sans suite d’un marché public pour motifs d’intérêt général ?

Lorsqu’un marché public est déclaré sans suite pour des motifs d’intérêt général, la procédure implique d’informer tous les candidats de cette décision. Cette notification doit intervenir avant la signature du contrat et sera accompagnée des motifs de cette décision dans le respect des principes de transparence et d’égalité de traitement des candidats.

Conclusion

En conclusion, la résiliation d’un marché public pour motif d’intérêt général est une procédure complexe mais essentielle dans la gestion contractuelle de la commande publique en France. Ce mécanisme permet aux autorités publiques de s’adapter à des situations imprévues ou à des changements de politiques, tout en protégeant les intérêts des prestataires par le biais d’indemnisations appropriées.

La rigueur du cadre légal et réglementaire assure que la résiliation se fait dans un esprit d’équité et de transparence, avec une attention particulière portée à la justification des motifs d’intérêt général et à la protection des droits des cocontractants. Les indemnités prévues visent à compenser les prestataires pour les investissements réalisés et les bénéfices non obtenus, garantissant ainsi une rupture de contrat équitable.

Cette procédure reflète un équilibre entre la flexibilité nécessaire à l’administration publique pour répondre à des besoins changeants et la stabilité requise pour les opérateurs économiques qui s’engagent dans des contrats publics. Elle souligne également l’importance d’une gestion attentive et d’un suivi rigoureux post-résiliation, pour garantir la continuité des services publics et la bonne exécution des engagements contractuels.

En définitive, la résiliation d’un marché public pour motif d’intérêt général est un outil crucial pour l’adaptation dynamique de la commande publique face à des circonstances évolutives, tout en respectant un cadre juridique strict qui vise à maintenir un équilibre entre les besoins publics et les droits des prestataires.


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À propos de l’auteur (Philippe COURTOIS)

Après une première partie de carrière dédiée au commerce et à la vente (Banque LCL, Unilever, groupe Seloger.com) je me suis spécialisé dès 2010 dans la réponse aux appels d’offres, d’abord au sein de grands groupes (Essity, Bureau Veritas, groupe Sonepar) puis en tant que Consultant Marchés Publics dans un cabinet de conseil, avant de participer enfin au lancement des marchés publics pour la Société du Grand Paris dans le cadre du plus grand projet d’infrastructure d’Europe (Grand Paris Express).

C’est fort de cette expertise concrète et issue du terrain que j’ai décidé en 2022 de lancer mon activité et d’accompagner les entreprises souhaitant augmenter leur part de marché sur le secteur public.




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