Les marchés publics sont des contrats conclus entre une entité publique et un opérateur économique pour répondre à un besoin d’achat de biens, services ou travaux. Lors de leur exécution, des litiges peuvent surgir, mettant en difficulté le titulaire du marché et l’acheteur public. Savoir comment gérer ces différends rapidement et efficacement est essentiel pour éviter des conséquences juridiques lourdes.
Définition simple : Un litige avec l’acheteur public pendant l’exécution d’un marché public correspond à un désaccord portant sur l’application des clauses contractuelles, les délais, la qualité des prestations ou les modalités de paiement.
Comment régler un litige avec l’acheteur public pendant l’exécution du marché ?
- Recourir à une résolution amiable, notamment via un comité de règlement amiable ou un médiateur.
- Constituer et remettre un mémoire en réclamation détaillant la nature du différend.
- En cas d’échec, saisir le juge administratif pour trancher le litige.
- Anticiper les conflits dès la rédaction du marché en intégrant des clauses spécifiques.
- Connaître les responsabilités de chaque partie pour mieux cerner les enjeux.
Points clés
- Un litige peut être réglé à l’amiable grâce à des dispositifs spécifiques.
- La réclamation doit être formalisée pour garantir une bonne gestion du différend.
- Le recours judiciaire reste une option si la résolution amiable échoue.
Définition et Typologie des Litiges dans les Marchés Publics
Les litiges dans les marchés publics apparaissent souvent lors de l’exécution des contrats, entre le titulaire du marché et l’acheteur public. Ces différends peuvent porter sur diverses thématiques, dont les responsabilités, les délais, ou les modalités financières, avec des impacts juridiques différents selon la nature du conflit.
Nature des différends entre titulaire et acheteur public
Les différends se manifestent fréquemment par des désaccords sur la conformité des prestations fournies. Le titulaire peut être contesté sur la qualité technique, les quantités livrées, ou le respect des spécifications du marché.
Ils peuvent aussi surgir d’interprétations divergentes des clauses contractuelles, notamment sur les délais d’exécution ou les modifications de l’objet du contrat demandées par l’acheteur public.
Enfin, la question des pénalités de retard ou des modalités de paiement entraîne souvent des conflits. L’acheteur peut appliquer des pénalités que le titulaire considère injustifiées, générant ainsi un litige à régler.
Sources courantes de conflits lors de l’exécution
Les causes principales de litiges incluent :
- Modifications unilatérales imposées par l’acheteur sans négociation préalable.
- Défauts ou retards répétés dans l’exécution des prestations.
- Problèmes de réception ou de validation des travaux par le maître d’ouvrage.
- Désaccord sur les avenants au contrat, souvent relatifs à des surcoûts ou des délais supplémentaires.
- Absence ou insuffisance de communication entre les parties.
Ces sources provoquent des tensions qui compliquent la bonne exécution des marchés, en particulier lorsque les mesures amiables ne sont pas mises en œuvre rapidement.
Conséquences juridiques des litiges
Un litige non résolu peut entraîner une suspension partielle ou totale de l’exécution du marché. Il peut aussi déboucher sur des réclamations formelles ou un recours contentieux devant les tribunaux administratifs.
Le titulaire risque de subir des pénalités financières, voire la résiliation du contrat, tandis que l’acheteur doit veiller à respecter les procédures de règlement des différends pour éviter les sanctions.
Par ailleurs, l’impact juridique dépend largement du respect des clauses contractuelles et de la capacité des parties à recourir à des mécanismes alternatifs comme la médiation ou les comités de règlement amiable.
Procédures Précontentieuses : Gérer le Litige à l’Amiable
La gestion d’un litige avec l’acheteur public demande une démarche structurée. Cela passe par des échanges formels et précis, destinés à clarifier la contestation et à tenter une résolution avant toute action judiciaire.
Notification et mise en demeure de l’acheteur public
La notification formelle au maître d’ouvrage est la première étape. Le titulaire du marché doit informer précisément l’acheteur public du différend, souvent par lettre recommandée avec accusé de réception.
Cette notification doit détailler les motifs de la contestation, les références contractuelles, et les éventuelles preuves. En cas d’absence de réponse, une mise en demeure suit. Elle rappelle à l’acheteur son obligation de répondre et peut fixer un délai pour régulariser la situation.
La mise en demeure est un acte sérieux, garantissant que le titulaire exprime officiellement son mécontentement et prépare le terrain pour une résolution amiable ou la poursuite contentieuse.
Échanges de lettres recommandées
Les échanges de lettres recommandées permettent de formaliser la communication entre les parties. Chaque lettre doit rester factuelle et précise, exposant clairement les arguments et les attentes.
Ces correspondances servent à documenter la volonté des deux parties de trouver un accord. Elles peuvent contenir des propositions de solution, des demandes de justificatifs ou des rappels contractuels.
Il est essentiel que ces lettres soient conservées, car elles pourront constituer des preuves pour d’éventuelles procédures ultérieures. Elles témoignent d’une démarche amiable engagée et rigoureuse.
Mémoires en réclamation et décompte général
Le mémoire en réclamation est un document écrit dans lequel le titulaire présente ses revendications de manière détaillée. Il expose les motifs du litige et chiffre précisément les sommes contestées.
Ce mémoire accompagne souvent un décompte général, un état récapitulatif des prestations réalisées et des sommes dues, précis et chiffré. Il sert à clarifier la situation financière pour les deux parties.
La remise du mémoire en réclamation et du décompte viser à formaliser la contestation tout en gardant une ouverture vers une résolution amiable. C’est un outil clé pour appuyer la contestation auprès de l’acheteur public.
Recours Amiables : Modes Alternatifs de Résolution des Conflits
Les modes amiables de résolution des litiges offrent des solutions rapides et moins formelles que le contentieux. Ils permettent souvent de préserver la relation contractuelle entre le titulaire et l’acheteur public tout en réglant efficacement les différends.
Le rôle de la conciliation et de la médiation
La conciliation et la médiation sont des processus volontaires où un tiers impartial facilite le dialogue entre les parties. La médiation engage un professionnel neutre pour aider à trouver un accord; sa principale force réside dans la confidentialité et la flexibilité.
La conciliation, quant à elle, est plus orientée vers une proposition de solution par le conciliateur qui cherche à rapprocher les points de vue. Ces méthodes interrompent également les délais de recours contentieux, ce qui offre un temps précieux pour négocier sereinement.
Elles s’avèrent particulièrement adaptées lorsque les parties souhaitent éviter un conflit judiciaire long et coûteux. Le recours à un médiateur des entreprises est souvent recommandé pour travailler sur les relations contractuelles affectées.
Transaction et négociation contractuelle
La transaction consiste en un accord contractuel qui clôt le litige par une renonciation réciproque aux actions en justice. Elle nécessite une négociation claire, où chaque partie fait des concessions mesurées, souvent formalisées par un document écrit.
Ce mode de règlement permet de trouver une solution définitive sans passer par un juge. Il est conseillé de bien définir les modalités financières, les délais d’exécution révisés ou tout autre élément affecté par le différend.
La négociation en amont de toute procédure judiciaire facilite une gestion plus souple des conflits. Elle contribue à maintenir une relation constructive entre le titulaire et l’acheteur tout au long de l’exécution du marché.
Saisine du Comité Consultatif de Règlement Amiable (CCRA)
Le Comité Consultatif de Règlement Amiable (CCRA) représente une instance consultative spécialisée. Il analyse les différends liés à l’exécution financière ou technique des marchés publics et propose des solutions basées sur l’examen approfondi du dossier.
La saisine du CCRA se fait par lettre ou mémoire motivé, décrivant précisément les motifs du litige. Ses avis ne sont pas contraignants mais pèsent lourd dans la décision finale et influencent souvent la résolution amiable.
Ce comité facilite un dialogue structuré entre les parties et favorise l’application d’une solution équilibrée. Recourir au CCRA peut accélérer le règlement tout en évitant de longues procédures contentieuses.
Recours Juridictionnels : Saisir le Juge Administratif
En cas de litige avec un acheteur public pendant l’exécution d’un marché, le recours aux juridictions administratives s’impose souvent. Il exige le respect de délais stricts, ainsi que le choix judicieux du type de recours selon l’objet du différend.
Recours contentieux devant le tribunal administratif
Le tribunal administratif est la juridiction compétente pour connaître des litiges relatifs à l’exécution des marchés publics. Le recours contentieux doit être introduit après l’éventuel recours préalable administratif. Il vise à contester les décisions ou actions de l’administration portant atteinte aux droits du titulaire.
Le juge administratif peut ordonner des mesures provisoires, notamment via le référé, pour suspendre ou limiter l’exécution contestée. Une saisine bien motivée est indispensable pour exposer précisément les griefs.
Le recours contentieux porte sur la légalité des actes ou sur la rupture des obligations contractuelles.
Délais et formalités de la saisine
Le délai de recours est généralement de deux mois à compter de la notification du différend ou de la décision contestée. Ce délai est impératif, sauf cas exceptionnels prévus par la jurisprudence.
La saisine se fait par une requête écrite adressée au tribunal administratif compétent territorialement. La requête doit contenir l’exposé clair des faits, les moyens juridiques invoqués et la demande précise formée au juge.
Dans certains cas, le régime du standstill s’applique, imposant un délai de suspension avant l’exécution du marché pour permettre le dépôt d’un recours contentieux.
Le recours de plein contentieux
Le recours de plein contentieux permet au juge administratif de statuer sur le fond du litige, y compris les aspects contractuels et financiers. Le juge peut ordonner l’exécution forcée d’une prestation ou condamner l’administration à verser des dommages-intérêts.
Ce recours s’utilise lorsque le simple contrôle de légalité ne suffit pas à protéger les droits du titulaire du marché public. Il offre un éventail étendu de solutions, en particulier en cas de manquements graves de l’acheteur public.
Le recours de plein contentieux requiert une argumentation solide et souvent un accompagnement juridique spécialisé.
Cadre Juridique et Documents Contractuels Applicables
Les litiges liés à l’exécution d’un marché public reposent sur un ensemble précis de normes et documents. La gestion de ces conflits s’appuie principalement sur les clauses administratives générales, les modalités contractuelles et les décisions jurisprudentielles qui encadrent les relations entre les parties.
Rôle du CCAG et des cahiers des clauses administratives générales
Le CCAG (Cahier des Clauses Administratives Générales) constitue la référence essentielle pour l’exécution des marchés publics. Il fixe les obligations réciproques, les modalités d’exécution, ainsi que les règles en cas de différend. Selon la nature du marché (travaux, fournitures, services), un CCAG spécifique s’applique, comme le CCAG-Travaux.
Ces documents définissent notamment les conditions de modification, les délais d’exécution, et les procédures pour la gestion des retards ou malfaçons. Ils sont obligatoires sauf stipulation contraire dans le contrat. Leur rôle est de faciliter la résolution des litiges en apportant un cadre clair et uniforme.
Bases de calcul et modalités contractuelles
Les bases de calcul des pénalités, des indemnisations ou des ajustements sont inscrites dans le cahier des clauses contractuelles. Elles précisent comment évaluer les retards et les manquements, souvent sous forme de pourcentages appliqués au montant du marché.
Les modalités d’application de ces bases incluent les délais précis, les mesures correctives et les procédures de contestation. La prise en compte stricte des clauses limitations permet d’éviter des controverses prolongées. Les notices techniques et les documents de consultation complètent ces modalités en définissant des indicateurs précis.
Impact de la jurisprudence sur la gestion des litiges
La jurisprudence joue un rôle fondamental dans l’interprétation des clauses et l’adaptation des règles aux situations concrètes. Elle précise par exemple les conditions d’application des pénalités ou l’appréciation des causes de force majeure.
Les tribunaux rappellent aussi souvent la nécessité d’une bonne foi et d’une coopération active entre cocontractants. En cas de silence ou d’ambiguïté, les décisions jurisprudentielles orientent la solution, notamment sur la régularité des notifications et sur le respect des procédures contractuelles. Ainsi, elle complète et précise le cadre établi par le CCAG et les clauses.
Effets et Conséquences d’un Litige en Cours d’Exécution
Un litige pendant l’exécution d’un marché public peut impacter divers aspects financiers et contractuels. Il influence notamment les pénalités applicables, la gestion des intérêts de retard, et le règlement des créances dues.
Pénalités, indemnisation et dommages
Lorsqu’un retard ou une inexécution survient, des pénalités de retard peuvent être appliquées selon les clauses du marché. Ces pénalités visent à sanctionner le titulaire défaillant sans entrer dans la réparation intégrale du préjudice.
L’acheteur peut demander une indemnisation en cas de pertes subies, distincte des pénalités. Les dommages-intérêts couvrent un préjudice réel et prouvé, mais leur attribution nécessite souvent une procédure de réclamation.
Les pénalités et indemnités sont des mécanismes complémentaires qui permettent de gérer le risque financier lié au litige en limitant ou compensant les impacts négatifs. Le calcul s’appuie sur les bases fixées dans le marché public.
Gestion des intérêts moratoires
Les intérêts moratoires s’appliquent en cas de retard de paiement des sommes dues au titulaire. Leur taux est fixé par les documents contractuels ou par la loi si aucune disposition spécifique n’est prévue.
Ces intérêts servent à compenser le préjudice financier causé par ce retard. Ils courent à compter du jour suivant l’expiration du délai de paiement.
La demande d’intérêts moratoires doit être expressément formulée. Ils ne sont pas automatiques mais peuvent être essentiels pour préserver les droits financiers du titulaire.
Solde des créances et paiement
Le litige peut entraîner une contestation du solde des créances par l’acheteur, souvent partielle. Il est fréquent que le paiement soit suspendu en attendant un accord amiable ou une décision formelle.
Les factures correspondant aux travaux réalisés peuvent être réglées en partie, mais toute somme contestée peut faire l’objet de retenues. Cela impacte la trésorerie du titulaire.
Une bonne gestion des créances nécessite une communication claire et le respect des procédures de réclamation prévues dans le marché. La résolution du litige est souvent l’élément clé pour débloquer les paiements restants.
Acteurs et Responsabilités dans la Gestion des Litiges
La gestion des litiges dans l’exécution des marchés publics implique plusieurs acteurs clés, chacun ayant des rôles précis. Ils doivent collaborer efficacement pour prévenir les conflits et résoudre rapidement les différends quand ils surviennent.
Rôle du pouvoir adjudicateur
Le pouvoir adjudicateur est responsable de la bonne exécution du marché public. Il doit veiller à respecter les clauses contractuelles et garantir la transparence tout au long de l’exécution.
En cas de litige, il doit analyser la situation, réagir rapidement et proposer des solutions amiables. Il peut aussi déclencher les procédures de réclamation prévues dans le contrat.
Il assure la communication avec les autres parties prenantes et peut faire appel à des médiateurs ou comités de règlement amiable pour éviter un recours judiciaire.
Fonction du maître d’œuvre
Le maître d’œuvre joue un rôle central dans le suivi technique et la coordination des travaux. Il a la charge de signaler toute anomalie ou retard qui pourrait provoquer un litige.
Il agit comme intermédiaire entre le pouvoir adjudicateur et les opérateurs économiques, facilitant le dialogue pour anticiper et résoudre les différends.
Il doit documenter précisément les incidents et alertes. Sa responsabilité inclut aussi le respect des délais et la qualité des livrables, qui sont souvent au cœur des conflits.
Implication des candidats et opérateurs économiques
Les candidats et opérateurs économiques sont responsables de l’exécution conforme de leurs obligations contractuelles. Ils doivent respecter les cahiers des charges et signaler rapidement toute difficulté à l’acheteur.
Ils peuvent formuler des réclamations en cas de non-respect des termes du marché par le pouvoir adjudicateur. La bonne gestion des échanges avec l’acheteur est essentielle pour limiter les risques de litige.
Leur engagement dans la résolution amiable est souvent déterminant. Ils doivent garder une trace écrite des échanges et interactions, utile en cas de procédure contentieuse.
Questions fréquentes
Les litiges en cours d’exécution d’un marché public peuvent être résolus par différentes procédures amiables ou judiciaires. Plusieurs instances et mécanismes spécifiques encadrent la résolution efficace et rapide de ces différends.
Quelles sont les procédures de règlement amiable disponibles en cas de litige sur un marché public?
Le règlement amiable peut passer par la saisie d’un comité national ou local dédié. La conciliation et la médiation sont souvent privilégiées avant toute procédure judiciaire.
Ces procédures visent à trouver un accord sans prolonger le conflit. Il est essentiel de choisir la voie la plus adaptée au contexte du litige.
Comment fonctionne le comité consultatif de règlement amiable des litiges dans le contexte des marchés publics?
Ce comité intervient comme un tiers impartial chargé de proposer une solution équitable. Il peut être saisi par l’acheteur public ou le titulaire du marché en cas de différend.
Son rôle consiste à examiner les faits, écouter les parties, puis formuler une recommandation. Le comité n’a pas de pouvoir contraignant mais facilite la négociation.
Quelles sont les étapes à suivre pour entamer une conciliation en marché public?
La première étape consiste à formuler une demande claire auprès de l’instance compétente. Ensuite, les parties peuvent se réunir en présence d’un conciliateur.
Ce dernier aide à identifier les points de désaccord et propose des pistes de solution. La conciliation peut aboutir à un accord écrit validé par les deux parties.
Quels sont les éléments clés à inclure dans un protocole transactionnel sur un marché public?
Un protocole transactionnel doit préciser l’objet du litige, les concessions faites par chaque partie, ainsi que les modalités d’exécution de l’accord.
Il inclut aussi les délais pour la mise en œuvre, les garanties et les clauses de confidentialité éventuelles. Ce document permet de clore définitivement le différend.
En quoi consiste le référé contractuel et quand peut-il être utilisé dans les litiges des marchés publics?
Le référé contractuel est une procédure judiciaire rapide pour contester une décision prise par l’acheteur public lors de l’exécution du marché.
Il est souvent utilisé pour régler les contestations urgentes avant que le litige ne s’aggrave. La décision du juge peut suspendre ou annuler l’acte contesté.
Comment le médiateur des entreprises peut-il intervenir dans un litige lié à l’exécution d’un marché public?
Le médiateur des entreprises agit comme un tiers indépendant pour faciliter le dialogue entre les parties. Il intervient sur demande pour trouver une solution à l’amiable.
Sa mission est d’éviter l’escalade judiciaire en proposant des solutions souvent pragmatiques adaptées au contexte des marchés publics.
Conclusion
En cas de litige pendant l’exécution d’un marché public, la priorité reste la résolution amiable du conflit. Recourir à des dispositifs comme la médiation, la conciliation ou la saisine du CCRA permet de préserver la relation contractuelle et d’éviter un contentieux long et coûteux. Ces outils facilitent un dialogue structuré et rapide entre les parties.
Lorsque la voie amiable échoue, le titulaire peut saisir le juge administratif. Ce recours juridictionnel impose de respecter des délais stricts et de bien construire son argumentaire. Il permet de faire valoir ses droits, obtenir des indemnisations, voire faire annuler certaines décisions jugées abusives.
Une bonne anticipation des litiges passe également par une rédaction rigoureuse du contrat initial. Intégrer des clauses claires sur les responsabilités, les délais, et les modalités de paiement ou de modification permet de limiter les zones d’interprétation et de mieux encadrer les différends potentiels.
Enfin, chaque acteur du marché public – qu’il soit acheteur, maître d’œuvre ou opérateur économique – a un rôle clé à jouer dans la prévention et la gestion des conflits. La transparence, la communication écrite, et le respect des obligations contractuelles sont les piliers d’une exécution sereine et conforme.
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À propos de l’auteur (Philippe COURTOIS)

Après une première partie de carrière dédiée au commerce et à la vente (Banque LCL, Unilever, groupe Seloger.com) je me suis spécialisé dès 2010 dans la réponse aux appels d’offres, d’abord au sein de grands groupes (Essity, Bureau Veritas, groupe Sonepar) puis en tant que Consultant Marchés Publics dans un cabinet de conseil, avant de participer enfin au lancement des marchés publics pour la Société du Grand Paris dans le cadre du plus grand projet d’infrastructure d’Europe (Grand Paris Express).
C’est fort de cette expertise concrète et issue du terrain que j’ai décidé en 2022 de lancer mon activité et d’accompagner les entreprises souhaitant augmenter leur part de marché sur le secteur public.
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