Dans le cadre des marchés publics, la sous-traitance est une pratique courante qui permet au titulaire d’un marché de confier l’exécution de certaines parties de son contrat à des tiers, les sous-traitants. Cette procédure est encadrée par un ensemble de réglementations destinées à sécuriser la relation entre l’entité publique, l’entreprise principale et le sous-traitant. L’une des questions majeures concerne le pourcentage maximum de sous-traitance autorisé sur un marché public, une donnée essentielle pour garantir un niveau de contrôle et de responsabilité adéquat tout au long de la réalisation du marché.
La législation française, notamment la loi du 31 décembre 1975, précise les conditions et limites applicables à la sous-traitance dans les marchés publics. Elle vise à protéger les intérêts des parties prenantes et l’intégrité du marché, tout en permettant une certaine flexibilité pour l’entreprise principale. Malgré l’absence d’un pourcentage maximal explicitement défini par la réglementation, il est généralement admis que le recours à la sous-traitance ne doit pas dépasser une proportion qui pourrait compromettre la bonne exécution du marché. Par ailleurs, la gestion financière de la sous-traitance est également sujet à des règles strictes, notamment le paiement direct du sous-traitant par l’acheteur public pour les prestations qui dépassent un certain montant.
Clés à retenir
- La sous-traitance dans les marchés publics est réglementée pour assurer un équilibre entre flexibilité et contrôle.
- Il n’existe pas de pourcentage maximal de sous-traitance clairement établi, mais le volume ne doit pas nuire à la bonne exécution du marché.
- La législation encadre la gestion financière de la sous-traitance, incluant le paiement direct sous conditions.
Cadre législatif de la sous-traitance dans les marchés publics
La réglementation de la sous-traitance dans les marchés publics est structurée autour de lois spécifiques et de directives européennes, visant à assurer l’équité et la transparence dans l’attribution et l’exécution des marchés.
Loi du 31 décembre 1975
La loi du 31 décembre 1975 est un texte fondamental qui régit la sous-traitance en France. Elle introduit un cadre juridique destiné à protéger les sous-traitants. En vertu de cette loi, le pourcentage de sous-traitance est encadré et doit être spécifié dans le contrat principal conclu entre le pouvoir adjudicateur et l’entreprise titulaire du marché. Cette loi permet également aux sous-traitants de bénéficier d’une action directe pour le paiement de leurs prestations, garantissant ainsi une meilleure sécurité financière.
Code de la commande publique
Le Code de la commande publique, applicable pour tout marché dont l’avis de publicité a été émis depuis le 1er avril 2019, intègre et actualise les dispositions de la loi du 31 décembre 1975. Ce texte législatif détaille les conditions de la sous-traitance, y compris les limites de pourcentages autorisés et les modalités d’acceptation et d’agrément des sous-traitants. Dans ce contexte, la personne publique joue un rôle clé en veillant au respect des normes légales par le titulaire principal.
Directive 2014/24/UE
La Directive 2014/24/UE sur la passation des marchés publics harmonise les règles de la sous-traitance au sein de l’Union Européenne. Elle promeut la transparence et la concurrence équitable tout en prenant en considération les intérêts des petites et moyennes entreprises. Cette directive fixe des principes fondamentaux que doivent respecter les pouvoir adjudicateurs lors de la sélection des soumissionnaires et l’attribution des marchés, en veillant notamment à ce que les sous-traitants remplissent certaines conditions de capacité économique, financière et technique.
Procédures et conditions de la sous-traitance
En matière de sous-traitance dans les marchés publics, il est essentiel de respecter des procédures spécifiques et des conditions strictes pour garantir la transparence et la responsabilité. Ces étapes cruciales permettent le bon déroulement du partenariat entre le donneur d’ordre, le sous-traitant et l’autorité contractante.
Acceptation et agrément du sous-traitant
Tout sous-traitant doit être accepté et agréé par le pouvoir adjudicateur. Le donneur d’ordre présente le sous-traitant qu’il souhaite impliquer dans le marché. Cette présentation inclut la capacité professionnelle, technique et financière du sous-traitant. Pour cela, l’utilisation du formulaire DC4 est une pratique courante, car il contient toutes les informations nécessaires à la présentation du sous-traitant.
Acte spécial de sous-traitance
L’acte spécial est le document qui lie juridiquement le donneur d’ordre, le sous-traitant et le pouvoir adjudicateur. Il est conclu pour chaque sous-traitant et doit détailler les conditions de paiement et la nature des tâches confiées. Il sert également à garantir que le sous-traitant sera payé directement par le pouvoir adjudicateur pour le travail effectué.
Déclaration de sous-traitance
La déclaration de sous-traitance doit être effectuée via un formulaire officiel qui répertorie la part du marché public déléguée au sous-traitant. Elle doit être faite dans le respect des seuils légaux qui, en règle générale, n’autorisent pas une sous-traitance dépassant un certain pourcentage du montant du marché. La transparence de cette déclaration est cruciale pour prévenir tout abus ou fraude.
Ces procédures sont fondamentales pour assurer l’équité et la légalité dans l’utilisation de la sous-traitance dans les marchés publics.
Limites de la sous-traitance dans un marché public
Dans le cadre d’un marché public, il existe des réglementations strictes délimitant à la fois le pourcentage de sous-traitance autorisé et les tâches qui doivent impérativement être réalisées par le titulaire principal du marché.
Part maximale de sous-traitance
La part maximale de la sous-traitance dans les marchés publics est encadrée par des règles précises. Bien qu’il n’existe pas de pourcentage maximum national uniforme, le titulaire d’un marché public ne peut généralement déléguer la totalité de l’exécution du marché à des sous-traitants. La part minimale devant être exécutée directement par le titulaire varie en fonction des clauses du marché concerné, tout en prenant en considération la capacité du titulaire à remplir ses obligations contractuelles.
- Exemple de limitation: Le titulaire doit exécuter un minimum de 5 % du marché lui-même.
- Contrôle: L’acheteur public est en droit de demander des justifications concernant le volume de travail exécuté par les sous-traitants.
Tâches essentielles non sous-traitables
Certaines tâches fondamentales ou essentielles ne peuvent être sous-traitées dans un marché public. Ces tâches correspondent souvent à l’objet principal du marché et leur exécution doit être assurée directement par le titulaire.
- Nature des tâches: Elles sont qualifiées d’essentielles en raison de leur importance stratégique, technique ou sécuritaire.
- Exigence contractuelle: Le contrat de marché public peut spécifier les activités qui ne doivent pas faire l’objet de sous-traitance.
Ces restrictions visent à garantir la qualité et l’intégrité de la prestation fournie et à s’assurer de la responsabilité effective du titulaire du marché public.
Gestion financière de la sous-traitance
La gestion financière de la sous-traitance dans les marchés publics repose sur des mécanismes rigoureux, assurant la transparence et la sécurité des paiements.
Paiement direct du sous-traitant
Le paiement direct est un mécanisme clef garantissant au sous-traitant la réception de son dû pour les services ou travaux fournis. Cette procédure est enclenchée après l’accord formel de l’acheteur public et lorsque le montant des prestations dépasse 600 euros TTC. Elle implique que l’acheteur public rémunère directement le sous-traitant, indépendamment de l’entreprise principale.
- Agréments requis : Le sous-traitant doit obtenir l’agrément des conditions de paiement et notifier l’entreprise principale.
Avance et paiements intermédiaires
Pour fluidifier la trésorerie du sous-traitant, le marché public peut prévoir le versement d’une avance initiale. Les paiements intermédiaires suivront selon l’avancement des travaux ou la livraison des prestations, en respect avec le montant total du marché.
- Pourcentage de l’avance : Habituellement fixé en pourcentage, le calcul s’établit à partir de la valeur totale du contrat entre le sous-traitant et l’entreprise principale.
- Conditions : Soumises à l’acceptation de l’autorité concédante et basées sur l’évaluation des livraisons partielles.
Rétention de garantie et cautions
La rétention de garantie constitue une sécurité financière pour l’acheteur public. Elle se concrétise par un pourcentage du paiement retenu jusqu’à l’achèvement satisfaisant des travaux ou la livraison complète des services.
- Pourcentage retenu : Il varie selon les termes du contrat et est libéré à l’issue d’une période de garantie ou à la réception finale.
- Substitution par des cautions : Le sous-traitant peut fournir des cautions bancaires ou des garanties financières en remplacement de la retenue de garantie.
Les formes de sous-traitance
La sous-traitance dans les marchés publics peut se structurer de différentes manières, selon la nature et l’organisation souhaitée pour l’exécution des travaux. Deux formes courantes sont les cotraitances et la division en marchés scindés ou contrats distincts.
Cotraitance et groupements momentanés d’entreprises (GME)
Dans le cadre d’une cotraitance, plusieurs entreprises se regroupent pour répondre ensemble à un marché public. Elles forment ce qui est souvent appelé un groupement momentané d’entreprises (GME). Ce groupement peut être conjoint ou solidaire. Dans un groupement conjoint, chaque membre est responsable des tâches qui lui sont attribuées et seulement de celles-ci. S’il y a une structure plus intégrée, comme dans le groupement solidaire, chaque membre est engagé pour la totalité du marché.
Les avantages de la cotraitance incluent la mutualisation des compétences et la répartition des risques entre les entreprises, facilitant ainsi l’accès à des marchés plus conséquents ou complexes, surtout pour les petites et moyennes entreprises.
Marché scindé et contrats distincts
L’approche de marché scindé se caractérise par le fait qu’un marché global est divisé en plusieurs lots ou portions, permettant à des entreprises différentes de prendre en charge des sections spécifiques des travaux. Chaque lot représente alors un contrat distinct attribué séparément. Cette méthode est particulièrement utile lorsque les travaux nécessitent diverses spécialités ou compétences qui ne se retrouvent pas au sein d’une seule entreprise.
L’emploi de marchés scindés encourage une concurrence plus large et peut offrir une flexibilité accrue pour le maître d’ouvrage concernant la gestion et l’exécution du marché public.
Règles spécifiques pour certains marchés
Les marchés publics sont rigoureusement encadrés, et chaque catégorie de marché peut être soumise à des pourcentages de sous-traitance maximale différents. La maîtrise des seuils spécifiques s’avère cruciale pour les opérateurs économiques désireux de se conformer à la législation en vigueur.
Marchés de travaux et fournitures
Pour les marchés de travaux et fournitures, la loi encadre la sous-traitance de manière à garantir la responsabilité de l’entreprise principale. Ce segment comprend à la fois le contrat de vente de fournitures ainsi que l’exécution de travaux. Le cadre légal autorise une certaine flexibilité, mais il impose que l’entreprise titulaire du marché conserve une part significative des tâches dans le cadre d’un contrôle et d’une responsabilité effectifs.
- Travaux : La part confiée en sous-traitance ne doit pas excéder un certain pourcentage du montant global du marché, l’entreprise titulaire doit effectuer une part essentielle des travaux.
- Fournitures : Pour le marché de fournitures, il est admis que la sous-traitance puisse être utilisée pour la production ou l’approvisionnement en biens, néanmoins, l’entreprise principale doit conserver l’interaction principale avec le client public et assurer la conformité des produits.
Marchés de services et prestations intellectuelles
Concernant les marchés de services et prestations intellectuelles, l’accent est mis sur le savoir-faire et l’expertise spécifique requise pour la réalisation des prestations. La sous-traitance est admise, sous réserve de respecter les conditions énoncées dans la réglementation.
- Services : Les prestataires principaux doivent maintenir une implication significative dans la prestation de services, tandis que la sous-traitance peut être employée pour des services spécialisés complémentaires.
- Prestations intellectuelles : La sous-traitance est courante, mais la responsabilité inhérente à ces prestations implique que le prestataire principal veille à la qualité et à la cohérence des résultats fournis au client public.
Chaque contrat peut définir des règles supplémentaires, mais elles doivent toujours se conformer aux exigences de la loi et des réglementations applicables aux marchés publics.
Implications pour les PME et TPE
La réglementation relative aux marchés publics a un impact significatif sur l’accès des petites et moyennes entreprises (PME) et des très petites entreprises (TPE) à ces marchés. La sous-traitance se révèle être un levier essentiel pour leur participation.
Participation des PME aux marchés publics
Les PME (petites et moyennes entreprises) et les TPE (très petites entreprises), constituent des opérateurs économiques clés dans le tissu économique. Leur accès aux marchés publics est souvent facilité par l’utilisation de la sous-traitance, qui leur permet de participer à des projets d’envergure sans avoir à mobiliser d’importantes ressources internes. La capacité de ces entreprises à répondre aux exigences des marchés publics est renforcée par des mécanismes tels que le groupement momentané d’entreprises (GME), permettant à plusieurs PME ou TPE de soumissionner conjointement.
- Mécanismes favorisant la participation:
- Groupements Momentanés d’Entreprises (GME)
- Accords-cadres avec des conditions de sous-traitance spécifiques
- Quotas de sous-traitance imposés aux grands groupes
Soutien aux TPE/PME dans la sous-traitance
Le soutien aux TPE/PME dans la sous-traitance prend forme à travers différents guidages et réglementations. Ces mesures visent à garantir que les TPE/PME puissent bénéficier d’opportunités équitables dans les marchés de travaux publics. La législation impose, dans certains cas, un pourcentage minimal de sous-traitance à des TPE/PME, contribuant ainsi à équilibrer les chances face aux grands opérateurs économiques.
- Cadre législatif et règlementaire:
- Loi de 1975 sur la sous-traitance et jurisprudences associées
- Obligation pour les grands projets de réserver une part de sous-traitance aux TPE/PME
- Guides pratiques et ressources en ligne pour naviguer le processus de sous-traitance
Ces initiatives visent à renforcer la compétitivité des PME et TPE et à encourager leur participation active dans les marchés publics à différents niveaux.
Aspects pratiques et recommandations
Dans l’élaboration des marchés publics, il est essentiel de structurer avec précision le contrat de sous-traitance ainsi que d’établir une vérification et un contrôle rigoureux des clauses afin de sécuriser la transaction entre les entreprises, les soumissionnaires et les acheteurs.
Rédaction du contrat de sous-traitance
Le contrat de sous-traitance doit être rédigé de manière exhaustive avec des clauses claires et détaillées. Il doit mentionner spécifiquement la nature et l’étendue des travaux ou services sous-traités, les modalités de paiement et garantir la qualité des sous-traitants.
- Nature et étendue des travaux : Doivent correspondre aux clauses techniques particulières stipulées dans le cahier des charges.
- Modalités de paiement : Clauses détaillant le processus de facturation et les conditions de règlement.
- Qualité de sous-traitant : Justification des compétences et de l’expérience du sous-traitant, conformément aux requêtes des acheteurs et aux standards de l’entrepreneur principal.
Vérification et contrôle des clauses
Les parties impliquées doivent procéder à une vérification stricte des clauses avant la signature du contrat. Cette étape assure le respect de la concurrence et permet de déterminer si les conditions sont en ligne avec celles approuvées par le soumissionnaire et le fournisseur.
- Vérification : Inspection que les termes du contrat se conforment bien au cahier des charges initial.
- Contrôle : Surveillance continue pour confirmer que la qualité du travail fourni reste conforme aux clauses du contrat durant toute la durée du projet.
Ces recommandations pratiques jouent un rôle crucial dans le maintien de rapports équitables entre les acteurs tout en respectant la jurisprudence de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE).
QUestions fréquentes
Ces questions abordent des éléments cruciaux concernant le cadre réglementaire de la sous-traitance dans les marchés publics en France.
Quels sont les seuils réglementaires pour la sous-traitance dans les marchés publics ?
Le code de la commande publique en France n’établit pas de seuil précis quant au pourcentage de sous-traitance autorisé. Néanmoins, il interdit la sous-traitance en totalité du marché. Une appréciation au cas par cas est donc nécessaire.
Comment s’applique le paiement direct aux sous-traitants dans le cadre d’un marché public ?
Le paiement direct est un droit pour le sous-traitant accepté et agréé par le pouvoir adjudicateur. Cela signifie que le sous-traitant peut être rémunéré directement par le pouvoir adjudicateur pour la part du marché qu’il a exécutée.
Quelles sont les obligations d’une entreprise principale envers ses sous-traitants dans un marché public ?
L’entreprise principale est tenue de déclarer ses sous-traitants et d’obtenir l’approbation de l’acheteur public. Elle doit également veiller à ce que le sous-traitant soit payé pour les prestations effectuées.
Quelles sont les différentes catégories de sous-traitance reconnues dans le cadre de la commande publique ?
Il existe principalement deux catégories de sous-traitance : celle de droit commun et la sous-traitance dite “de spécialité”, lorsque des compétences spécifiques sont requises et que le titulaire du marché ne les possède pas en interne.
Comment est défini un sous-traitant de rang 1 dans le contexte d’un marché public ?
Un sous-traitant de rang 1 est une entreprise qui contracte directement avec le titulaire du marché public, sans intermédiaire. Cette entreprise a donc un lien contractuel direct avec le titulaire principal du marché.
Comment une entreprise peut-elle valablement déclarer ses sous-traitants dans un marché public ?
Pour déclarer valablement un sous-traitant, le titulaire du marché doit fournir certaines informations à l’acheteur public, notamment l’identité du sous-traitant, la nature des prestations et leur montant. L’acceptation et l’agrément du sous-traitant par l’acheteur sont ensuite nécessaires pour une déclaration en bonne et due forme.
Conclusion
En conclusion, la pratique de la sous-traitance dans les marchés publics est encadrée par des réglementations clés visant à assurer équité, transparence et efficacité. Bien qu’il n’y ait pas de pourcentage maximal spécifié pour la sous-traitance, les règles en vigueur imposent au titulaire principal de conserver un rôle substantiel dans l’exécution du marché. Cette exigence garantit la responsabilité et le contrôle adéquat sur l’ensemble du projet.
Le cadre législatif, comprenant la loi du 31 décembre 1975 et le Code de la commande publique, fournit un fondement solide pour la gestion des aspects financiers et organisationnels de la sous-traitance. Il protège les intérêts des sous-traitants et assure la conformité des entreprises titulaires. Ces dispositions législatives sont essentielles pour maintenir l’intégrité et la qualité des marchés publics.
Les spécificités des différents types de marchés – travaux, fournitures, services et prestations intellectuelles – nécessitent une attention particulière en termes de sous-traitance. Chaque catégorie a ses propres exigences et limites, ce qui exige des entreprises une compréhension approfondie et une approche adaptée.
Pour les petites et moyennes entreprises (PME) ainsi que pour les très petites entreprises (TPE), la sous-traitance offre une voie précieuse d’accès aux marchés publics. Les mécanismes tels que les groupements momentanés d’entreprises (GME) facilitent leur participation, permettant une concurrence plus large et une diversité dans l’attribution des marchés.
Enfin, la rédaction du contrat de sous-traitance et la vérification des clauses jouent un rôle crucial. Ces aspects pratiques doivent être maniés avec rigueur pour assurer la légalité, le respect des obligations contractuelles et la protection de toutes les parties impliquées. Dans cet écosystème réglementé, la sous-traitance, lorsqu’elle est bien gérée, devient un outil puissant pour la réalisation efficiente et équitable des marchés publics.
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À propos de l’auteur (Philippe COURTOIS)
Après une première partie de carrière dédiée au commerce et à la vente (Banque LCL, Unilever, groupe Seloger.com) je me suis spécialisé dès 2010 dans la réponse aux appels d’offres, d’abord au sein de grands groupes (Essity, Bureau Veritas, groupe Sonepar) puis en tant que Consultant Marchés Publics dans un cabinet de conseil, avant de participer enfin au lancement des marchés publics pour la Société du Grand Paris dans le cadre du plus grand projet d’infrastructure d’Europe (Grand Paris Express).
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