L’optimisation fiscale des dépenses liées à la prospection et à la réponse aux appels d’offres est un levier important pour améliorer la rentabilité des entreprises. Elle consiste à identifier les charges déductibles et à appliquer les dispositifs fiscaux adaptés pour réduire le poids des coûts engagés dans ces activités. Une gestion rigoureuse et informée de ces dépenses permet de limiter l’impact fiscal tout en respectant la législation en vigueur.
Définition simple : L’optimisation fiscale de ces charges vise à maximiser les déductions et avantages fiscaux pour les dépenses effectuées lors de la recherche de nouveaux marchés et la préparation des offres, sans dépasser les limites légales établies.
Quel est l’objectif principal de l’optimisation fiscale des dépenses liées à la prospection et aux appels d’offres ?
- Réduire la charge fiscale en évaluant précisément les dépenses déductibles
- Bénéficier des aides, subventions ou exonérations possibles
- Éviter les risques liés à un traitement fiscal inadapté ou abusif
- Adapter la gestion des dépenses aux exigences économiques et à la stratégie de développement
- Assurer la conformité avec les règles fiscales locales et internationales
Points clés
- Identifier précisément les dépenses déductibles améliore la gestion fiscale.
- Les aides et exonérations fiscales peuvent alléger le coût de la prospection.
- Le respect des normes fiscales évite des sanctions et assure une optimisation durable.
Principes de base de l’optimisation fiscale des dépenses de prospection et appels d’offres
L’optimisation fiscale des dépenses liées à la prospection et aux appels d’offres repose sur une analyse rigoureuse des coûts engagés, leur reconnaissance fiscale, ainsi que sur la conformité avec le cadre légal. Cela nécessite une gestion précise des documents, une connaissance claire des règles et une vigilance particulière sur le traitement comptable et déclaratif.
Définitions et périmètre des dépenses concernées
Les dépenses de prospection et réponse aux appels d’offres regroupent tous les coûts engagés pour identifier des opportunités commerciales et y répondre. Cela inclut les frais de déplacement, les études de marché, les démarches administratives, la préparation de dossiers, et les éventuels honoraires externes.
Pour être optimisées fiscalement, ces dépenses doivent être nécessaires, justifiées et directement liées à l’activité professionnelle. Seules les charges exposées dans ce cadre sont déductibles. L’administration fiscale peut contrôler la réalité de ces dépenses lors d’un examen contradictoire sur pièces, selon les articles du Code général des impôts (CGI) et les recommandations du BOFiP.
Cadre légal et fiscal applicable
L’optimisation fiscale s’appuie principalement sur les règles posées par le CGI, notamment le régime des charges déductibles. Les dépenses doivent être engagées dans l’intérêt de l’entreprise, correspondre à une nécessité professionnelle et respecter les principes d’imputabilité et de justification.
Le BOFiP fournit des commentaires précis sur le traitement fiscal des charges de prospection. Les articles spécifiques du CGI encadrent les limites de déduction, en excluant par exemple les dépenses somptuaires ou non directement liées à la génération de revenus.
L’application stricte de ces normes permet de réduire la base imposable légitimement, tout en évitant un redressement fiscal.
Obligations déclaratives et traitement administratif
Les charges doivent être clairement identifiées dans la comptabilité, avec une documentation complète à l’appui : factures, contrats, rapports. Cette rigueur facilite la justification en cas de contrôle de l’administration fiscale.
Lors de la déclaration des résultats, il est essentiel de ventiler correctement ces dépenses dans les catégories prévues par le CGI. Toute anomalie ou absence de justificatifs peut entraîner un rejet de la déduction.
L’entreprise doit également respecter les délais de conservation des pièces justificatives, généralement cinq ans conformément aux règles fiscales françaises. Une bonne tenue de dossier améliore la gestion des audits et contribue à sécuriser l’optimisation fiscale.
Traitement fiscal des dépenses de prospection
Les dépenses de prospection sont un levier important pour le développement commercial. Leur traitement fiscal impose une analyse précise, notamment quant à leur déductibilité, le calcul de la TVA et la gestion des provisions afférentes.
Déductibilité des charges et impact sur le résultat imposable
Les dépenses engagées pour la prospection commerciale sont en principe déductibles du résultat imposable dès lors qu’elles sont justifiées, nécessaires et directement liées à l’activité. Cela inclut les frais de déplacement, de communication et de participation à des appels d’offres.
Cependant, certaines dépenses doivent être capitalisées si elles correspondent à des frais d’établissement ou d’immobilisation. La distinction est cruciale car les charges déductibles réduisent immédiatement le bénéfice imposable, tandis que les frais capitalisés sont amortis sur plusieurs exercices.
Un crédit d’impôt spécifique peut s’appliquer, égal à 50 % des dépenses de prospection éligibles, avec un plafond à respecter (par exemple, 40 000 € par entreprise). Ce mécanisme vient réduire directement l’impôt à payer.
TVA et assiette taxable
La TVA sur les dépenses de prospection est récupérable lorsqu’elles sont engagées dans le cadre d’activités soumises à TVA. Il convient d’identifier précisément l’assiette taxable, c’est-à-dire la base sur laquelle la taxe est calculée.
Par exemple, les frais de déplacements professionnels liés à la prospection ouvrent droit à une déduction de TVA si l’entreprise est assujettie. En revanche, les dépenses liées à des opérations exonérées ne permettent pas la récupération de la TVA.
Il est important que l’entreprise conserve toutes les factures détaillées et justificatives conformes aux règles fiscales pour valider la déductibilité de la TVA.
Provisions pour charges liées à la prospection
Les entreprises peuvent constituer des provisions pour charges si elles anticipent des coûts futurs liés à la prospection. Ces provisions doivent répondre à des critères rigoureux : la charge doit être probable et son montant estimable de manière fiable.
Cette anticipation permet d’étaler la charge sur plusieurs exercices, évitant un impact fiscal trop important lors d’une seule période. Toutefois, la constitution de provisions est strictement encadrée par l’administration fiscale.
En cas de contrôle, il est indispensable de justifier la nature, le calcul et la raison d’être de la provision. Un suivi comptable précis facilite la gestion et la réintégration éventuelle en cas de non-réalisation des dépenses prévues.
Optimisation fiscale lors des réponses aux appels d’offres
Optimiser fiscalement les dépenses liées aux appels d’offres repose sur une gestion précise des coûts, des choix de structures d’externalisation, et une maîtrise des charges sociales. Chaque décision affecte la base imposable et les cotisations à verser, d’où l’importance d’une stratégie adaptée et conforme.
Structuration des coûts et rémunération
La répartition claire et justifiée des coûts est essentielle. Les frais engagés pour la rédaction, la prospection, et la réponse aux appels d’offres peuvent être considérés comme des charges déductibles à condition qu’ils soient correctement affectés.
La rémunération des équipes dédiées à ces tâches doit correspondre à leur activité réelle. Il est conseillé d’établir des contrats précis et de ventiler les salaires pour que les dépenses liées à la préparation des offres soient bien identifiées.
Un tableau récapitulatif des dépenses par nature (temps passé, externalisation, matériel) facilite le suivi et la justification en cas de contrôle fiscal.
Utilisation de sous-traitants et externalisation
Recourir à des sous-traitants ou à des prestataires externes peut réduire certains coûts fiscaux. Les dépenses versées à ces acteurs sont déductibles si elles correspondent à des services effectifs liés à la réponse aux appels d’offres.
L’externalisation permet de contrôler précisément les charges liées à ces phases, tout en optimisant la trésorerie. Il faut cependant veiller à la bonne facturation et à la conformité des contrats pour éviter un redressement fiscal.
La sélection de sous-traitants compétents permet aussi de répartir le risque financier tout en améliorant l’efficacité fiscale.
Les charges sociales représentent un poste important dans le coût global de la prospection d’appels d’offres. Optimiser ces charges passe par une organisation fine des effectifs et de la nature des contrats de travail.
L’utilisation de contrats temporaires ou de consultants externes peut limiter les cotisations sociales tout en répondant aux besoins ponctuels liés aux appels d’offres.
De plus, il est important de veiller à l’application des exonérations ou réductions sociales spécifiques existantes pour certaines catégories d’emploi ou de situations particulières. La vigilance permet d’éviter des charges inutiles et d’améliorer le coup global.
Dispositifs d’aide, subventions et exonérations fiscales
Les entreprises peuvent optimiser leurs dépenses liées à la prospection et à la réponse aux appels d’offres grâce à plusieurs dispositifs ciblés. Ces aides incluent des subventions nationales et européennes, des mécanismes d’assurance spécifiques, ainsi que des exonérations fiscales qui réduisent directement la charge financière.
Subventions nationales et européennes
Les fonds publics nationaux et européens soutiennent activement les entreprises dans leurs démarches commerciales. Par exemple, le Fonds européen de développement régional (FEDER) finance des projets innovants et la prospection à l’international.
Les subventions peuvent couvrir une part importante des coûts liés à la prospection commerciale, incluant déplacements, études de marché et participation à des salons. Ces aides sont attribuées via des appels à projets ciblés, souvent soutenus par les chambres de commerce ou les agences de développement économique.
Il est essentiel de constituer un dossier solide, démontrant l’impact économique et l’innovation du projet. Ces subventions contribuent à réduire l’investissement initial et à sécuriser la croissance commerciale.
Assurance prospection et soutien aux entreprises
L’assurance prospection est un dispositif clé pour limiter les risques financiers liés à la prospection à l’international. Elle rembourse une partie des dépenses engagées si les résultats commerciaux ne sont pas au rendez-vous, généralement autour de 50 %.
Cette assurance est accessible aux PME et TPE et s’inscrit dans une logique de soutien concret aux entreprises ambitieuses. Les aides publiques viennent souvent en complément, proposant un accompagnement administratif et financier.
Outre l’assurance, des organismes publics et parapublics offrent un appui adapté, garantissant une meilleure gestion des budgets commerciaux et une réduction des pertes en cas d’échecs commerciaux.
Exonérations et niches fiscales applicables
Plusieurs dispositifs fiscaux permettent de réduire la charge liée aux dépenses de prospection et réponse aux appels d’offres. Le crédit d’impôt pour la prospection commerciale est spécialement conçu pour les PME, offrant un remboursement partiel des coûts éligibles.
De plus, certains régimes dérogatoires, comme le Crédit d’Impôt Recherche (CIR) pour les aspects innovants des démarches, peuvent être combinés pour maximiser les allègements. Il existe aussi des exonérations spécifiques pour les jeunes entreprises innovantes (JEI) qui engagent des dépenses dans ces activités.
L’utilisation stratégique de ces niches fiscales nécessite un suivi rigoureux et une correcte imputation des dépenses afin d’optimiser le bénéfice fiscal tout en respectant la réglementation en vigueur.
Enjeux fiscaux liés à l’internationalisation et au commerce extérieur
Les opérations à l’international soulèvent des questions fiscales spécifiques qui impactent directement la rentabilité des entreprises. La maîtrise de la fiscalité applicable aux exportations, importations, et échanges électroniques est un levier clé pour optimiser les coûts liés à la prospection et aux réponses aux appels d’offres.
Spécificités fiscales pour les exportations et importations
Les exportations bénéficient généralement d’une exonération de TVA, ce qui allège le coût fiscal des ventes à l’étranger. Cependant, il est crucial de respecter les obligations documentaires pour justifier cette exonération, notamment les preuves de sortie des marchandises du territoire français.
Pour les importations, la TVA est souvent due à l’entrée en France, accompagnée parfois de droits de douane. L’entreprise doit veiller à la bonne déclaration et au paiement des taxes pour éviter des pénalités. Le régime de transit ou l’acquisition intracommunautaire peut aussi modifier le traitement fiscal.
Enfin, certaines aides et financements publics soutiennent les entreprises dans la gestion des coûts liés au commerce extérieur, réduisant ainsi l’impact fiscal sur leurs opérations internationales.
Commerce électronique et e-commerce
Le e-commerce impose des règles fiscales spécifiques, notamment en matière de TVA. Depuis la mise en place du guichet unique (OSS), les opérations de vente à distance au sein de l’Union européenne sont soumises à une TVA collectée dans le pays de destination.
Pour les ventes hors UE, la TVA à l’importation s’applique selon la valeur et la nature des biens. L’assujettissement aux taxes locales et les éventuels droits de douane exigent une gestion rigoureuse des flux.
Les plateformes numériques jouent un rôle clé dans la collecte et le reversement de la TVA, simplifiant les démarches mais nécessitant une vigilance sur les obligations déclaratives et les seuils de chiffre d’affaires.
Traitement fiscal des échanges de biens et services
Les échanges internationaux de biens et services relèvent de régimes fiscaux distincts. La TVA diffère selon la nature du bien ou service et le lieu d’imposition. Par exemple, les prestations de services sont imposées selon le pays du client ou de la prestation, suivant des règles complexes.
Les transactions intracommunautaires sont déclarées via des dispositifs spécifiques, comme les déclarations d’échanges de biens (DEB) et de services. Une mauvaise gestion peut entraîner des redressements fiscaux significatifs.
L’optimisation fiscale passe aussi par une bonne structuration des flux commerciaux et la prise en compte des conventions fiscales internationales visant à éviter la double imposition.
Facteurs stratégiques et économiques influant sur l’optimisation
L’optimisation fiscale des dépenses liées à la prospection et à la réponse aux appels d’offres repose sur une analyse fine de la pression fiscale, du contexte économique de l’entreprise et de la capacité à anticiper ses résultats comptables. Ces éléments définissent la marge de manœuvre pour ajuster les coûts tout en préservant la compétitivité.
Pression fiscale et compétitivité
La pression fiscale directe et indirecte impacte fortement la rentabilité des opérations de prospection. Minimiser les charges fiscales sur ces dépenses libère des liquidités, ce qui permet d’allouer plus de ressources aux investissements ou à la réduction des dettes.
Pour préserver la compétitivité, il est essentiel d’intégrer l’optimisation fiscale dans une stratégie globale. Cela inclut la gestion des crédits d’impôt et l’appui sur des dispositifs fiscaux dédiés, notamment ceux liés à l’innovation ou à des secteurs spécifiques.
La réduction prudente des coûts fiscaux liés aux appels d’offres peut aussi renforcer l’attractivité des offres, en maintenant des marges suffisantes face à une concurrence intense.
Entreprise et environnement économique
L’environnement économique influence la capacité d’une entreprise à optimiser fiscalement ses dépenses. En période de volatilité ou de crise, la gestion rigoureuse des coûts liés à la prospection devient cruciale pour assurer la survie.
L’adaptation aux conditions du marché, comme la pression concurrentielle ou les évolutions législatives, est également déterminante. Les entreprises doivent suivre les modifications fiscales en temps réel pour ajuster rapidement leurs pratiques.
De plus, l’optimisation des bases fiscales doit être intégrée dans la prévision budgétaire, permettant une meilleure anticipation des contraintes économiques et une allocation plus efficace des ressources.
Simulation et anticipation du résultat comptable
La simulation détaillée des impacts fiscaux sur le résultat comptable est un outil clé. Elle permet à l’entreprise de mesurer les effets des différentes options d’optimisation avant de les mettre en œuvre.
Cette approche aide à prévoir l’évolution des charges fiscales et à éviter des surprises en fin d’exercice. Une bonne anticipation favorise aussi le respect des normes comptables et la transparence vis-à-vis des partenaires financiers.
En pratique, la simulation inclut la modélisation des flux de trésorerie, l’évaluation des risques liés à la fiscalité et l’analyse de scénarios alternatifs. Elle constitue un levier indispensable pour ajuster efficacement les dépenses liées à la prospection et aux appels d’offres.
Risques, limites et respect de la législation
La gestion des dépenses liées à la prospection et aux réponses aux appels d’offres doit toujours tenir compte des contraintes légales strictes. La vigilance s’impose particulièrement pour éviter l’abus de droit, assurer une transparence complète, et se conformer aux règles fiscales nationales.
Lutte contre l’abus de droit et transparence
L’abus de droit fiscal intervient lorsqu’une entreprise réalise des opérations uniquement dans l’objectif de diminuer artificiellement son imposition. Pour les dépenses de prospection, il est essentiel que celles-ci soient justifiées, réelles, et proportionnées à l’activité économique.
La transparence passe par une documentation précise et complète des coûts engagés. L’entreprise doit pouvoir démontrer que ces dépenses ont une finalité commerciale concrète et non un simple avantage fiscal déguisé. Les administrations fiscales renforcent leurs contrôles sur ce point, analysant la réalité économique derrière les montants déclarés.
Points clés :
- Justification économique des dépenses.
- Preuve documentaire rigoureuse.
- Évitement de montages artificiels pouvant conduire à un redressement.
Points de vigilance : domiciliation fiscale et délocalisations
La domiciliation fiscale de l’entreprise influence directement la légitimité des dépenses déclarées. Une structure domiciliée dans un pays à forte pression fiscale sera plus examinée lorsqu’elle délocalise certaines activités pour réduire ses charges.
Les délocalisations doivent soutenir une activité réelle et non être utilisées comme simple leviers pour optimiser fiscalement les dépenses liées aux appels d’offres. L’administration fiscale peut remettre en cause les coûts lorsque la substance économique n’est pas avérée, notamment en cas de transfert artificiel des fonctions essentielles.
Liste des points critiques :
- Cohérence entre domicile fiscal et activité réelle.
- Existence de moyens humains et matériels dans le pays de domiciliation.
- Absence d’optimisation abusive via des entités fictives ou portes.
Contrôles fiscaux et gestion des litiges
L’administration fiscale peut initier des contrôles ciblés sur les dépenses associées à la prospection et aux appels d’offres. Ces contrôles cherchent à vérifier la conformité avec la législation et à détecter d’éventuels abus.
En cas de litige, il est indispensable pour l’entreprise d’avoir conservé toutes les preuves justifiant les montants déclarés, notamment les dossiers de réponses aux appels d’offres, les factures, et la correspondance commerciale. Une gestion rigoureuse des documents facilite la défense en cas de redressement.
Recommandations :
- Préparer des dossiers probants et structurés.
- Anticiper les questions de l’administration en matière de légitimité fiscale.
- Consulter des experts fiscaux en cas de doute pour sécuriser les déclarations.
Perspectives d’évolution et adaptation de la politique fiscale
L’évolution de la politique fiscale impacte directement la gestion des dépenses liées à la prospection et à la réponse aux appels d’offres. Elle se traduit par des ajustements législatifs, l’introduction de nouvelles mesures, et par la prise en compte des déséquilibres concurrentiels au sein des secteurs.
Impact des projets de loi de finances
Les projets de loi de finances modifient régulièrement les règles encadrant la déductibilité des dépenses liées à la prospection commerciale. Ils peuvent instaurer des plafonds ou conditions spécifiques pour l’imputation de ces charges sur le résultat fiscal.
Par exemple, des ajustements ciblés définissent les catégories de dépenses éligibles et renforcent le contrôle pour éviter les abus. L’objectif est d’orienter les entreprises à privilégier des dépenses productives et alignées avec les priorités économiques nationales.
Ces projets intègrent également des mesures visant à favoriser l’innovation et la compétitivité, notamment par des crédits d’impôt liés aux démarches commerciales à l’international. Leur suivi est essentiel pour adapter rapidement les stratégies fiscales.
Mesures fiscales récentes
Plusieurs mesures récentes encouragent l’optimisation des dépenses engagées en prospection, notamment via des dispositifs spécifiques d’incitation fiscale. Parmi ceux-ci, les crédits d’impôt export et les exonérations sous certaines conditions gagnent en importance.
Ces mesures permettent de réduire l’impact fiscal de ces charges, à condition que les entreprises respectent les critères d’éligibilité. Par ailleurs, des mécanismes d’accompagnement et de conseil fiscal ont été renforcés pour mieux orienter les entreprises.
L’adaptation aux nouvelles règles impose une veille permanente. La prise en compte des évolutions légales facilite la gestion budgétaire et juridique dans un contexte concurrentiel marqué par des évolutions rapides.
Distorsion de concurrence et enjeux sectoriels
La fiscalité appliquée aux dépenses commerciales peut engendrer des distorsions de concurrence, en particulier entre entreprises selon leur taille, secteur ou localisation. Ces écarts affectent la capacité à investir dans la prospection.
Certains secteurs bénéficient de mécanismes spécifiques, comme des taux réduits ou des exonérations ciblées, ce qui modifie le paysage concurrentiel. Cela peut pénaliser les acteurs moins bien couverts par ces dispositifs.
Les autorités travaillent à limiter ces effets en ajustant la politique fiscale et commerciale. L’objectif est d’assurer un traitement équitable tout en encourageant les entreprises à se développer dans des secteurs clés pour l’économie nationale.
Foire aux questions
Les entreprises cherchent à maîtriser les coûts liés à la prospection et à la réponse aux appels d’offres tout en optimisant les avantages fiscaux. Elles s’interrogent souvent sur la déductibilité des dépenses, les frais éligibles, ainsi que sur les bonnes pratiques pour améliorer leur gestion comptable.
Quelles stratégies permettent de réduire les coûts lors de la soumission à des appels d’offres ?
Personnaliser l’offre évite les dépenses inutiles en ciblant précisément les besoins de l’acheteur. Automatiser certaines étapes du dossier peut également diminuer les frais administratifs.
Privilégier des appels d’offres adaptés à la taille et aux compétences de l’entreprise limite les risques financiers.
Comment les entreprises peuvent-elles déduire les dépenses de prospection dans leur comptabilité ?
Les dépenses de prospection, telles que les déplacements, documents de communication, et études de marché, peuvent être comptabilisées comme charges déductibles si elles sont directement liées à l’activité professionnelle.
Un suivi rigoureux des factures et des justificatifs est nécessaire pour une déduction correcte.
Quels types de frais de prospection sont éligibles pour les réductions fiscales ?
Les frais de déplacement, de repas, de documentation et de conseil liés à la recherche de clients sont admissibles. Les coûts liés à la préparation des offres comme la rédaction et la mise en forme peuvent aussi être pris en compte.
Les frais indirects, comme les charges fixes non spécifiquement rattachées à la prospection, ne sont pas éligibles.
Quelles sont les dépenses admissibles en tant que frais professionnels pour une SARL ?
Pour une SARL, les frais de prospection correspondent aux charges nécessaires à l’exécution de son activité, notamment les dépenses engagées lors des rendez-vous commerciaux et les études de faisabilité.
Ces dépenses doivent être justifiées et habituelles pour être reconnues comme frais professionnels.
Comment les PME peuvent-elles optimiser fiscalement leur participation à des projets d’envergure ?
Elles doivent anticiper un budget détaillé pour chaque projet, incluant une marge pour imprévus. Il est essentiel de ventiler clairement les dépenses techniques et financières pour distinguer ce qui est déductible.
Une gestion rigoureuse permet d’optimiser la trésorerie et la rentabilité fiscale.
Quelles procédures fiscales peuvent être appliquées pour les frais engagés dans les marchés publics ?
Les frais liés à la préparation et à l’exécution des marchés publics doivent être correctement enregistrés en comptabilité. L’entreprise doit veiller à respecter les règles fiscales sur la TVA et la déduction des charges.
Une déclaration précise des coûts évite les redressements fiscaux ultérieurs.
Conclusion
L’optimisation fiscale des dépenses liées à la prospection et à la réponse aux appels d’offres représente un levier puissant pour améliorer la rentabilité globale de l’entreprise. En identifiant avec précision les charges déductibles, en structurant rigoureusement les coûts engagés et en exploitant les dispositifs fiscaux disponibles, les entreprises peuvent alléger significativement leur pression fiscale tout en renforçant leur compétitivité commerciale. Cette approche proactive permet d’orienter les investissements stratégiques dans une logique de performance maîtrisée.
Elle suppose néanmoins une parfaite maîtrise des règles comptables et fiscales, ainsi qu’une traçabilité irréprochable des dépenses. La frontière entre charge immédiatement déductible, immobilisation amortissable, ou dépense non éligible est parfois fine : une erreur d’interprétation peut entraîner des rejets lors d’un contrôle. D’où l’importance d’une documentation complète, d’une gestion analytique soignée, et, le cas échéant, du recours à des conseils spécialisés pour sécuriser les montages.
Au-delà de la simple déduction de charges, des opportunités fiscales comme le crédit d’impôt export, l’assurance prospection ou les subventions à l’international peuvent venir compléter l’effort de rationalisation. Dans un contexte où les appels d’offres, notamment publics, représentent une source majeure de chiffre d’affaires pour de nombreuses PME, il est stratégique d’intégrer la dimension fiscale dès la conception du budget de réponse ou de développement commercial.
Enfin, cette optimisation ne saurait se faire au détriment de la conformité. Respect des normes, cohérence des justificatifs, anticipation des contrôles et transparence des intentions doivent rester les piliers d’une gestion saine. En conjuguant stratégie, rigueur et connaissance des dispositifs en vigueur, les entreprises transforment une contrainte administrative en un véritable levier de financement et de croissance maîtrisée.
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À propos de l’auteur (Philippe COURTOIS)

Après une première partie de carrière dédiée au commerce et à la vente (Banque LCL, Unilever, groupe Seloger.com) je me suis spécialisé dès 2010 dans la réponse aux appels d’offres, d’abord au sein de grands groupes (Essity, Bureau Veritas, groupe Sonepar) puis en tant que Consultant Marchés Publics dans un cabinet de conseil, avant de participer enfin au lancement des marchés publics pour la Société du Grand Paris dans le cadre du plus grand projet d’infrastructure d’Europe (Grand Paris Express).
C’est fort de cette expertise concrète et issue du terrain que j’ai décidé en 2022 de lancer mon activité et d’accompagner les entreprises souhaitant augmenter leur part de marché sur le secteur public.
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