Le marché public de contrôle technique et diagnostics est un contrat par lequel une collectivité ou un organisme public fait appel à un prestataire spécialisé pour évaluer la conformité et la sécurité des ouvrages. Remporter ce type de marché nécessite une compréhension précise des attentes techniques et administratives des acheteurs publics.
Définition simple : Un marché public de contrôle technique et diagnostics consiste à fournir des services d’évaluation, d’inspection et de vérification réglementaire sur des opérations de travaux ou des bâtiments afin d’assurer leur conformité et sécurité.
Quel est l’objectif principal pour remporter un marché public de contrôle technique ?
- Proposer une offre technique claire, précise et adaptée aux exigences du cahier des charges.
- Présenter une offre financière compétitive et réaliste.
- Respecter strictement les critères de sélection et les procédures administratives.
- Comprendre les besoins spécifiques des autorités attributaires.
- Mettre en avant une expertise reconnue et des garanties de qualité.
Points clés
- Adapter l’offre aux attentes précises de l’acheteur public est essentiel.
- La conformité rigoureuse du dossier influence fortement la sélection.
- La clarté et la pertinence technique renforcent la compétitivité.
Comprendre les marchés publics de contrôle technique et diagnostics
Les marchés publics dans le domaine du contrôle technique et des diagnostics immobiliers impliquent des procédures précises et un cadre strict. Ils nécessitent une bonne connaissance des types de contrats, des règles juridiques applicables, ainsi que des exigences propres à ces prestations spécialisées.
Définition et typologie des marchés publics concernés
Un marché public est un contrat conclu entre un acheteur public et un opérateur économique en vue d’acquérir des prestations ou des travaux. Dans le contrôle technique et les diagnostics immobiliers, il s’agit principalement de prestations de services ou de marchés de travaux associant expertise technique.
Ces marchés peuvent porter sur différentes missions : diagnostic amiante, performance énergétique, contrôle structurel, ou encore évaluation des risques. Selon la nature et la durée des prestations, ils se classent en marchés à procédure adaptée (MAPA) ou en marchés formalisés soumis à publicité.
Réglementation et cadre légal
Les marchés publics de contrôle technique et diagnostics sont régis par le code de la commande publique, qui fixe les règles de passation, d’exécution et de contrôle. Il impose une transparence totale dans la sélection des offres, afin d’assurer une concurrence loyale.
Les procédures varient selon les seuils financiers : en deçà, les marchés sont attribués via MAPA, au-delà, les procédures formelles comme l’appel d’offres s’appliquent. Les offres doivent obligatoirement contenir une partie technique et une partie financière, évaluées selon des critères définis dans le dossier de consultation.
Spécificités des marchés de diagnostics immobiliers et contrôle technique
Ces marchés exigent un niveau élevé d’expertise et de certifications spécifiques, notamment pour garantir la conformité aux normes en vigueur.
Les documents contractuels détaillent les obligations techniques précises, telles que les protocoles d’inspection, les outils à utiliser, et les délais d’intervention. Par ailleurs, un groupement d’entreprises peut être exclu du marché s’il inclut un contrôleur technique assurant également une expertise, afin d’éviter les conflits d’intérêts.
Ces marchés impliquent souvent des engagements de qualité et de responsabilité importants, liés à la sécurité des bâtiments et à la protection des usagers.
Identifier les besoins et attentes des acheteurs publics
Pour réussir dans les marchés publics de contrôle technique et diagnostics, il est crucial de cerner précisément ce que recherchent les acheteurs publics. Cela implique d’analyser à la fois les besoins exprimés et les exigences spécifiques liées aux fonctionnalités attendues pour répondre efficacement aux appels d’offres.
Comprendre les besoins exprimés
Les acheteurs publics formulent clairement leurs besoins dans les cahiers des charges. Ces besoins correspondent généralement à la conformité réglementaire, la qualité des diagnostics, et la rigueur dans le contrôle technique.
Il est essentiel de lire attentivement ces documents pour identifier les priorités, telles que la rapidité d’exécution, la précision des rapports ou la compétence spécifique des intervenants.
L’offre doit démontrer comment elle répond à ces besoins concrets pour instaurer confiance et crédibilité. La compréhension fine de ces éléments permet de personnaliser la proposition technique tout en respectant les attentes strictes de l’acheteur.
Exigences de l’acheteur et fonctionnalités recherchées
Les acheteurs publics attendent principalement des prestataires qu’ils garantissent la fiabilité, la conformité et la traçabilité des résultats délivrés.
Parmi les exigences fréquentes figurent:
- Respect des normes en vigueur
- Utilisation d’outils et méthodes reconnus
- Capacité à produire des rapports clairs et exploitables
- Disponibilité et réactivité du service
Les fonctionnalités recherchées incluent souvent la gestion électronique des données, la mise à disposition de rapports personnalisés, et la capacité à intervenir sur plusieurs sites.
L’offre doit donc détailler ces aspects, en montrant par exemple la maîtrise d’outils numériques ou la formation continue des techniciens. Une présentation claire des ressources techniques et humaines mobilisées est un point fort pour convaincre l’acheteur public.
Préparer une offre technique performante
Une offre technique doit clairement démontrer la capacité de l’entreprise à répondre aux exigences du marché avec fiabilité et performance. Elle appuie la confiance accordée par le client en détaillant les moyens, méthodes, et innovations qui garantissent la précision des contrôles et diagnostics.
Constitution du mémoire technique
Le mémoire technique est le cœur de l’offre technique. Il décrit précisément les ressources humaines, matérielles et organisationnelles dédiées à l’exécution du marché. Il doit mettre en avant la rigueur et la fiabilité garanties, avec un focus sur les outils et procédures utilisés.
Ce document inclut aussi les modalités d’organisation, la gestion des délais, et la maîtrise des risques. La clarté et la structure du mémoire technique facilitent son évaluation par le donneur d’ordre. La démonstration de compétences techniques concrètes rassure sur la capacité à livrer des prestations précises et conformes aux attentes.
Innovation et valeur ajoutée
La présentation d’éléments innovants dans l’offre technique distingue l’entreprise de ses concurrents. Cela peut inclure l’utilisation de nouvelles technologies pour améliorer la performance des diagnostics ou des outils permettant d’optimiser la précision des contrôles.
La valeur ajoutée s’exprime aussi par l’amélioration des services, par exemple la rapidité de production des rapports ou des propositions adaptées à la spécificité du site. Ces aspects renforcent la confiance sur la qualité finale du résultat et contribuent à la différenciation positive lors de l’évaluation des offres.
Maîtriser les critères d’attribution et la pondération
Les critères d’attribution définissent les éléments sur lesquels les offres sont évaluées pour choisir l’opérateur retenu. La pondération attribue un poids spécifique à chaque critère afin de hiérarchiser leur importance dans la décision finale.
Critères techniques et valeur technique
Le critère technique mesure la qualité, la pertinence et la conformité des prestations proposées. Il inclut souvent la méthodologie, les compétences des intervenants, et les références similaires.
La valeur technique reflète cette évaluation qualitative, qui doit être clairement détaillée dans l’offre. Une bonne maîtrise de ce critère permet de démontrer la capacité à répondre aux besoins spécifiques du marché.
Les offres sont notées selon des échelles précises et ce critère peut représenter une part significative de la note globale, en fonction de la complexité du projet.
Critère du prix et offre économiquement la plus avantageuse
Le critère du prix reste central, mais le marché privilégie souvent l’offre économiquement la plus avantageuse (OEMA). Celle-ci intègre le prix, mais aussi d’autres éléments comme les délais, la qualité, ou la maintenance.
L’évaluation du prix doit être précise, transparente et homogène. La pondération accordée au prix est souvent élevée, mais jamais isolée, pour éviter qu’elle prime au détriment de la qualité.
La combinaison de prix et éléments qualitatifs doit être équilibrée pour respecter la compétitivité sans sacrifier la valeur technique.
Modalités de jugement des offres
Le jugement repose sur une grille pondérée où chaque critère reçoit un poids exprimé en points. Ces points sont attribués selon des barèmes objectifs définis en amont.
La pondération éclaire la décision, clarifiant comment chaque critère influence la sélection. Par exemple :
Critère | Pondération (%) |
---|---|
Valeur technique | 60 |
Prix | 40 |
La jurisprudence rappelle que le juge peut contrôler la pertinence de cette pondération, afin d’assurer la cohérence et l’équité du processus.
La transparence dans l’attribution des points est essentielle pour éviter toute contestation ultérieure.
Respecter la conformité et la réglementation
Remporter des marchés publics dans le domaine du contrôle technique et des diagnostics nécessite une parfaite maîtrise des exigences liées à la sécurité, la santé, l’environnement, ainsi qu’une connaissance rigoureuse des normes applicables et des évolutions réglementaires. Ces éléments garantissent la qualité des prestations et évitent les risques de rejet des offres.
Gestion de la sécurité, santé et environnement
La gestion rigoureuse de la sécurité, de la santé et de l’environnement est un critère obligatoire dans les marchés publics. Les prestataires doivent démontrer leur capacité à prévenir les risques liés aux opérations de contrôle, en appliquant des plans spécifiques de prévention.
Ils doivent également respecter les règles liées à la santé des travailleurs, notamment en assurant des conditions de travail conformes aux exigences réglementaires. La prise en compte de l’impact environnemental, par des mesures de réduction des déchets ou d’utilisation d’équipements moins polluants, est souvent requise. La traçabilité et la documentation rigoureuse de ces aspects sont essentielles à fournir lors de l’offre.
Normes et garanties de conformité
Le respect des normes techniques constitue une condition sine qua non. Les certificats de conformité aux normes françaises, telles que la NFP 03-100 pour le contrôle technique, doivent être produits pour attester de la qualité des prestations. L’acheteur public exige ces documents pour vérifier la valeur technique et la fiabilité de l’offre.
Les garanties de conformité incluent aussi le respect des critères spécifiques définis dans le cahier des charges. Une absence ou une non-conformité même partielle des documents peut entraîner le rejet de l’offre. Par conséquent, la vérification minutieuse de la conformité des documents sociaux, fiscaux et techniques est essentielle pour éviter tout litige.
Actualité et évolutions réglementaires
La veille réglementaire doit être continue. Les candidats doivent être informés des dernières lois, décrets et normes en matière de contrôle technique, ainsi que des exigences liées à la commande publique. Par exemple, les modifications récentes peuvent influencer les critères de sélection ou les documents demandés.
Les professionnels doivent aussi s’adapter aux nouvelles certifications et aux évolutions des procédures, comme la digitalisation des échanges ou la modification des seuils d’intervention. Une compréhension actualisée de ces modifications permet de soumettre des offres parfaitement conformes et compétitives, évitant ainsi des rejets pour non-conformité.
Procédures et modalités de réponse aux appels d’offres
La réponse aux appels d’offres dans le domaine du contrôle technique et des diagnostics nécessite la compréhension précise des types de procédures utilisées ainsi que du respect strict des délais imposés. Les entreprises doivent adapter leurs dossiers aux exigences spécifiques de chaque procédure pour maximiser leurs chances.
Appels d’offres et procédures adaptées
Les appels d’offres peuvent être lancés sous forme de procédures adaptées, souvent choisies pour des marchés de montant plus modeste ou lorsque le besoin impose flexibilité et rapidité. Ces procédures permettent une certaine souplesse, notamment dans la présentation des candidatures ou des mémoires techniques.
Les candidats doivent fournir des documents clairement structurés, démontrant leur capacité technique et leur expérience. Les critères d’évaluation portent sur la pertinence des solutions proposées et la conformité aux spécificités indiquées dans le dossier de consultation.
L’utilisation des procédures adaptées facilite une sélection plus rapide mais exige une attention accrue à la qualité du mémoire technique, élément clé pour valoriser son expertise face à la concurrence.
Procédures formalisées et délais
Les procédures formalisées s’appliquent généralement à des marchés plus importants, avec des règles strictes concernant la publicité, la transparence, et l’évaluation des offres. Elles requièrent de répondre avec un dossier complet comprenant candidatures, offres techniques et offres financières.
Les délais y sont impératifs : le respect des dates de dépôt est essentiel, ainsi que la prise en compte du temps requis pour analyser le dossier de consultation des entreprises (DCE). Un retard ou un dossier incomplet entraîne souvent l’élimination automatique.
Il est conseillé d’anticiper la préparation des pièces et de planifier les ressources internes pour respecter ces échéances. La maîtrise des procédures formalisées garantit à l’entreprise une réponse conforme aux exigences administratives et techniques.
Concevoir une stratégie concurrentielle efficace
Une bonne stratégie repose sur une compréhension précise des acteurs en présence et sur l’adaptation de l’offre pour répondre aux attentes spécifiques des donneurs d’ordre. Il faut aussi valoriser l’expérience et l’innovation, tout en intégrant les exigences du secteur du contrôle technique et diagnostics dans le BTP.
Analyse de la concurrence
L’analyse concurrentielle nécessite d’identifier clairement les entreprises déjà positionnées sur les marchés visés. Il s’agit d’étudier leurs offres, leurs forces et faiblesses, ainsi que leur expérience prouvée. Cette étape permet de cerner les critères sur lesquels ils misent : prix, innovation, réactivité ou certifications spécifiques.
Il est important d’observer les tendances dans les appels d’offres, notamment les exigences en matière de qualité et de conformité réglementaire. Comparer les valeurs ajoutées proposées par les concurrents aide à détecter des opportunités d’amélioration ou de spécialisation.
Cette analyse continue doit aussi intégrer la veille sur les nouveautés techniques et réglementaires pour anticiper les évolutions du marché public.
Optimisation de l’offre et différenciation
Pour se démarquer, il est crucial d’élaborer une offre adaptée, alliant valeur ajoutée et innovation. L’entreprise doit mettre en avant son expérience solide dans le contrôle technique et diagnostics, notamment sur des chantiers BTP complexes, qui garantissent la maîtrise technique et la fiabilité des interventions.
L’innovation doit être visible, que ce soit par l’usage d’outils numériques, l’intégration de solutions plus écologiques ou des méthodes de contrôle plus performantes. Ces éléments renforcent la crédibilité face aux jurys et justifient souvent un positionnement prix plus élevé.
La différenciation passe aussi par une présentation claire des garanties offertes : délais respectés, gestion des risques, confidentialité et suivi personnalisé des dossiers. Un tableau synthétique des atouts peut être utile pour structurer la proposition et faciliter la lecture du jury.
Exemple de tableau d’arguments différenciants :
Critère | Argument différenciant |
---|---|
Expérience | Projets BTP similaires réalisés avec succès |
Innovation | Usage de drones pour inspections |
Valeur ajoutée | Rapport détaillé avec recommandations pratiques |
Réactivité | Engagements clairs sur les délais d’intervention |
Rédaction et dépôt de dossier administratif
La réussite d’un marché public dépend en grande partie d’un dossier administratif complet et conforme. Ce dossier doit contenir l’ensemble des documents demandés, gérer les relations avec les partenaires et sous-traitants, et éviter les erreurs courantes qui pourraient compromettre l’offre.
Gestion des documents : DUME, DC4 et pièces annexes
Le DUME (Document Unique de Marché Européen) centralise les informations administratives, juridiques et financières du candidat. Il facilite la candidature en remplaçant plusieurs attestations. Son exactitude est impérative, notamment sur les qualifications, les assurances et la situation fiscale.
La DC4 est une déclaration qui engage définitivement le candidat sur ses capacités professionnelles et financières. Elle doit être datée et signée.
Parmi les pièces annexes, figurent les attestations d’assurance, les certificats de qualification, et les attestations fiscales et sociales. Leur conformité impacte directement la recevabilité du dossier.
Sous-traitance et partenariats
L’intégration d’un ou plusieurs sous-traitants doit être clairement indiquée, avec mention des parts précises confiées. Le candidat doit produire une déclaration d’acceptation du sous-traitant (DC4), ainsi que ses références.
Le maître d’œuvre doit assurer la coordination entre ses partenaires pour garantir la qualité technique et administrative. Le verrouillage des rôles évite les confusions lors des phases d’exécution.
Dans le cas des groupements, il est capital de définir les responsabilités et de présenter les pouvoirs des représentants légaux. Le dossier doit contenir tous les documents justificatifs des membres.
Modèles génériques et erreurs à éviter
Utiliser des modèles génériques facilite la mise en forme et le respect des attentes des acheteurs. Ils offrent une structure claire pour les déclarations, attestations et documents administratifs.
Cependant, adapter ces modèles est nécessaire pour refléter la réalité de l’entreprise, notamment sur les références, habilitations, et capacités. Une erreur fréquente est de fournir des documents incomplets ou non actualisés.
Les incohérences entre le DUME et les déclarations DC4 ou entre les différentes pièces du dossier entraînent souvent la disqualification. Il faut éviter les oublis de signature, les dates erronées, et les pièces manquantes.
Enfin, le dépôt du dossier doit se faire dans le respect du format et des délais imposés, sous peine d’élimination automatique.
Suivi de l’exécution et optimisation des services
Le suivi rigoureux de l’exécution garantit la conformité des prestations aux exigences du marché. L’optimisation passe par un contrôle précis, une amélioration constante des processus, et l’intégration d’innovations respectueuses du développement durable.
Contrôle du respect des engagements
Le contrôle se base sur le suivi des indicateurs définis dans le marché et les outils de reporting réguliers. Il implique la vérification des délais, la qualité des diagnostics, et la conformité aux cahiers des charges.
Les responsables doivent documenter chaque étape avec des rapports clairs, ce qui facilite la traçabilité. Les réunions de suivi et les audits ponctuels permettent d’anticiper tout risque de dérive.
L’application de procédures normalisées assure également une cohérence dans la réalisation des tâches. Cette rigueur évite les contestations et maintient la satisfaction du client.
Amélioration continue et support client
L’amélioration continue s’appuie sur le retour d’expérience et l’analyse des écarts identifiés lors du suivi. Il est essentiel d’adapter les méthodes dès la détection d’un dysfonctionnement.
Le support client joue un rôle clé : il doit être accessible et réactif pour résoudre rapidement les problèmes signalés. Un système de gestion des réclamations et suggestions favorise aussi la qualité du service.
La formation régulière des équipes et l’intégration des nouvelles bonnes pratiques renforcent la performance globale. Ce processus crée une dynamique d’amélioration pérenne.
Développement durable et innovations
Dans l’exécution du marché, le développement durable se traduit par l’utilisation de méthodes respectueuses de l’environnement et la limitation des déchets. Le choix d’équipements à faible consommation énergétique s’impose.
Les innovations technologiques, notamment les outils numériques pour le suivi et l’analyse, optimisent la précision des diagnostics et réduisent les délais d’intervention. Elles contribuent aussi à une meilleure gestion documentaire.
L’intégration de ces pratiques améliore la valeur ajoutée des services tout en répondant aux attentes croissantes liées à la responsabilité environnementale. Cela constitue un avantage concurrentiel réel dans les marchés publics.
Secteurs et prestations spécifiques liés au contrôle technique
Le contrôle technique intervient dans divers secteurs qui requièrent des vérifications précises et adaptées. Chaque domaine présente des exigences propres, où rigueur et conformité sont essentielles pour satisfaire les marchés publics.
Travaux publics, espaces verts et nettoyage
Dans les travaux publics, le contrôle technique porte souvent sur la conformité des infrastructures et la sécurité des travaux. Il s’assure que les ouvrages respectent les normes en vigueur et que les matériaux utilisés correspondent aux spécifications.
Pour les espaces verts, la mission couvre la vérification de l’état des installations, notamment les systèmes d’irrigation et la gestion des sols, afin de garantir la durabilité des aménagements.
Le secteur du nettoyage, bien que moins technique, demande un suivi rigoureux des prestations, avec un contrôle des produits utilisés et des méthodes appliquées. Cette vigilance contribue à la qualité et à l’hygiène des sites.
Maîtrise d’œuvre et marché de maîtrise d’œuvre
Le contrôle technique dans ce domaine cible la vérification des plans, des calculs et de la conformité aux cahiers des charges. Il assure la liaison entre les entreprises d’exécution et le maître d’ouvrage, garantissant ainsi la mise en œuvre conforme aux exigences contractuelles.
Dans les marchés de maîtrise d’œuvre, il intervient également en phase de réception des ouvrages, validant que les travaux sont conformes aux normes en matière de sécurité, environnement et qualité.
L’analyse des risques et le suivi des modifications techniques font partie intégrante des prestations attendues, assurant un pilotage rigoureux du projet.
Fournitures médicales et informatique
Le contrôle technique dans le secteur des fournitures médicales concerne la vérification des équipements, leur conformité aux normes sanitaires et leur bon fonctionnement. Il veille à ce que les équipements soient sûrs et adaptés à un usage professionnel.
Dans le domaine informatique, cette mission peut inclure la validation des matériels et logiciels, notamment en ce qui concerne la sécurité des données et la compatibilité avec les systèmes existants.
Les experts doivent garantir la traçabilité des produits et vérifier la qualité technique, assurant la fiabilité des installations et la continuité des services.
Associations et communes
Les associations et communes font appel au contrôle technique pour assurer la conformité des infrastructures publiques ou privées qu’elles gèrent. Cela peut concerner des bâtiments, des équipements sportifs ou des lieux de rassemblement.
Dans ce contexte, la mission inclut souvent des diagnostics énergétiques, des vérifications de sécurité incendie ou des évaluations de risques. Ces prestations garantissent la sécurité des usagers et le respect des réglementations locales.
Ce secteur requiert une adaptation aux spécificités territoriales et une bonne connaissance des attentes politiques et administratives.
Questions fréquentes
Réussir un marché public de contrôle technique et diagnostics repose sur la qualité du mémoire technique, l’équilibre entre l’offre technique et financière, et la capacité à se démarquer par une réponse claire et professionnelle. La compréhension des critères d’évaluation améliore aussi nettement les chances de succès.
Quels sont les éléments clés pour rédiger un mémoire technique gagnant pour un marché public ?
Le mémoire technique doit démontrer une compréhension précise des besoins du client. Il inclut une présentation détaillée des moyens humains et matériels, des méthodes utilisées, et des références similaires.
Il doit être structuré, clair et répondre précisément aux attentes du cahier des charges. L’accent est mis sur la capacité à assurer la qualité et la fiabilité des contrôles.
Comment évaluer une offre technique et financière pour maximiser ses chances de succès dans les marchés publics ?
L’offre technique doit être rigoureuse et complète, tandis que l’offre financière doit être compétitive sans compromettre la qualité. L’équilibre entre ces deux volets est essentiel.
L’évaluation se base aussi sur la conformité aux exigences détaillées dans le cahier des charges, ainsi que sur la validité des garanties proposées.
Quelles sont les stratégies efficaces pour décrocher un marché public en matière de contrôle technique et diagnostics ?
Il est crucial de cibler les marchés correspondant aux compétences spécifiques de l’entreprise. La veille active sur les appels d’offres et la réactivité dans les réponses sont également des points clés.
Personnaliser chaque réponse pour répondre aux besoins exacts du marché augmente la probabilité d’être retenu.
Comment se différencier dans ses réponses aux appels d’offres de marchés publics ?
Il faut apporter des éléments de valeur ajoutée, comme des certifications spécifiques, des innovations techniques, ou des propositions méthodologiques adaptées.
Présenter une démarche qualité claire et des références solides permet aussi de conforter la crédibilité de l’offre.
Quels sont les critères les plus importants pris en compte dans l’évaluation des offres de marché public ?
Les critères principaux sont la conformité technique, la qualité des moyens proposés, le prix, et la capacité à respecter les délais.
La compétence et l’expérience de l’équipe, ainsi que les garanties proposées pour assurer le suivi des prestations, sont aussi examinées.
Comment élaborer une offre technique et financière percutante pour un marché public ?
L’offre technique doit être précise, en insistant sur la méthodologie et la capacité à répondre aux exigences. L’offre financière doit être claire, justifiée et compétitive.
La transparence dans la présentation des coûts et la valorisation des points forts techniques optimisent la recevabilité du dossier.
Conclusion
Répondre à un marché public de contrôle technique et diagnostics ne se résume pas à une simple démarche administrative : c’est un véritable exercice de stratégie, de technicité et de conformité. Les entreprises doivent faire preuve d’une grande rigueur, aussi bien dans la structuration de leur dossier que dans leur capacité à comprendre les attentes spécifiques de l’acheteur public.
La qualité du mémoire technique est un élément central. Il doit refléter une maîtrise parfaite des exigences du cahier des charges, tout en mettant en valeur les moyens humains, matériels et méthodologiques engagés. Une présentation claire, structurée et ciblée renforce la crédibilité de l’offre et augmente les chances de succès.
L’innovation et la différenciation restent des leviers puissants. L’usage de technologies modernes, l’intégration du développement durable ou la proposition de solutions personnalisées permettent à une entreprise de se distinguer. Dans un contexte de forte concurrence, ces éléments peuvent faire pencher la balance.
Enfin, respecter les aspects réglementaires, maîtriser les critères d’attribution, et anticiper les erreurs courantes sont essentiels pour éviter les rejets. La réussite dans les marchés publics repose donc sur une combinaison équilibrée entre expertise technique, stratégie de réponse et conformité administrative rigoureuse.
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À propos de l’auteur (Philippe COURTOIS)

Après une première partie de carrière dédiée au commerce et à la vente (Banque LCL, Unilever, groupe Seloger.com) je me suis spécialisé dès 2010 dans la réponse aux appels d’offres, d’abord au sein de grands groupes (Essity, Bureau Veritas, groupe Sonepar) puis en tant que Consultant Marchés Publics dans un cabinet de conseil, avant de participer enfin au lancement des marchés publics pour la Société du Grand Paris dans le cadre du plus grand projet d’infrastructure d’Europe (Grand Paris Express).
C’est fort de cette expertise concrète et issue du terrain que j’ai décidé en 2022 de lancer mon activité et d’accompagner les entreprises souhaitant augmenter leur part de marché sur le secteur public.
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