Comprendre le Bail emphytéotique administratif

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Le bail emphytéotique administratif (BEA) occupe une place essentielle dans la gestion du domaine public et les marchés publics en France. Utilisé par les collectivités territoriales et d’autres entités publiques, ce contrat permet l’occupation à long terme d’un bien immobilier pour des périodes allant de 18 à 99 ans. Il confère au preneur un droit réel sur l’immeuble, permettant ainsi une gestion efficace et une valorisation du patrimoine public.

En pratique, le BEA se distingue par sa capacité à concilier la protection et la valorisation du domaine public. Ce type de bail est particulièrement pertinent pour la réalisation d’opérations d’intérêt général, par exemple, dans les projets de rénovation immobilière ou la construction de nouvelles infrastructures sur des terrains publics. Les preneurs bénéficient également d’un loyer emphytéotique avantageux et de la possibilité de s’engager dans des partenariats public-privé (PPP).

Les établissements publics de santé et d’autres services publics ont également recours au BEA pour optimiser l’occupation et l’entretien de leurs biens immobiliers. Avec une réglementation prévue par le Code général des collectivités territoriales (CGCT) et le Code de la commande publique, les procédures de passation de marché sont précises et encadrées, garantissant ainsi la transparence et l’efficacité des contrats administratifs.

Points clés

  • Le BEA facilite la gestion efficace et la valorisation du domaine public.
  • Il est crucial pour mener à bien des opérations d’intérêt général et des projets de rénovation.
  • La réglementation encadre strictement les procédures pour la transparence et l’efficacité des contrats.

Le cadre juridique et réglementaire

Ce cadre juridique et réglementaire comprend plusieurs lois et codes essentiels, tels que le Code général des collectivités territoriales (CGCT) et le Code de la commande publique. La réglementation spécifique des baux emphytéotiques ainsi que la Loi n° 2002-1094 jouent un rôle crucial.

Code général des collectivités territoriales (CGCT)

Le Code général des collectivités territoriales (CGCT) régit les baux emphytéotiques administratifs (BEA) et établit les règles pour leur conclusion et application. Ce code encadre également la cession et la gestion des biens des collectivités territoriales.

Les articles L1311-2 à L1311-4 du CGCT sont particulièrement importants pour les BEA. Ils permettent aux collectivités de conclure des BEA pour des durées de 18 à 99 ans, donnant ainsi aux preneurs un droit réel sur le bien loué. Ce droit permet aux preneurs de construire et d’exploiter des infrastructures tout en garantissant l’intérêt général.

Code de la commande publique

Le Code de la commande publique dicte les règles applicables aux marchés publics et inclut les baux emphytéotiques. Il assure la transparence et l’égalité de traitement lors de la passation des contrats.

Ce code impose des obligations de publicité et de mise en concurrence pour les BEA. Le recours à l’appel d’offres ou à la délégation de service public est souvent obligatoire. Les articles R2124-1 à R2124-3 stipulent clairement les procédures de passation, notamment pour les marchés publics de travaux incluant des BEA.

Réglementation des baux emphytéotiques et de la commande publique

La réglementation des baux emphytéotiques couvre la durée, les conditions d’occupation, et les droits réels conférés au preneur. Les BEA impliquent souvent des partenariats public-privé (PPP) et des projets d’infrastructure ou de rénovation importants.

Les articles L451-1 et suivants du Code rural et de la pêche maritime sont applicables aux BEA. Ils stipulent les conditions spécifiques pour ces baux, notamment en termes d’opérations d’assainissement ou de travaux publics. Ces dispositions assurent un cadre légal rigoureux pour l’occupation et l’exploitation des domaines publics.

Loi n° 2002-1094 relative à la rénovation immobilière et à l’entretien du domaine public

La Loi n° 2002-1094 se concentre sur la rénovation immobilière et l’entretien du domaine public. Elle offre un cadre légal pour les opérations de rénovation via des BEA, permettant aux collectivités d’améliorer leur patrimoine immobilier.

Cette loi facilite la conclusion de BEA pour la rénovation des infrastructures publiques, en particulier les établissements publics de santé. Elle prévoit aussi des subventions publiques pour les projets de rénovation. Les projets doivent être conformes aux exigences environnementales et de sécurité, assurant ainsi une gestion durable et appropriée des biens publics.

Ces différents cadres et lois forment un ensemble cohérent, permettant aux collectivités territoriales de gérer efficacement leur patrimoine tout en garantissant l’intérêt général.

Le Bail emphytéotique administratif (BEA)

Le Bail emphytéotique administratif (BEA) est un instrument juridique permettant la location à très long terme de biens immobiliers appartenant au domaine public. Il se distingue par ses caractéristiques spécifiques, par sa gestion rigoureuse, et par son application fréquente dans le secteur public.

Nature et caractéristiques du bail emphytéotique

Le BEA confère au preneur un droit réel sur le bien loué, généralement pour une durée de 18 à 99 ans. Ce type de bail permet à des entités publiques, comme les collectivités territoriales, d’attribuer l’occupation d’un bien du domaine public à un preneur, qui peut être une entreprise privée ou un établissement public.

Durant le bail, le preneur peut entreprendre des travaux publics ou des opérations immobilières tels que la construction ou la rénovation, en contrepartie du loyer emphytéotique versé au propriétaire. Cette convention d’occupation assure une utilisation optimale du patrimoine public tout en permettant des investissements significatifs des preneurs.

Conclusion et gestion du BEA

La conclusion d’un BEA suit la réglementation stricte du Code général des collectivités territoriales (CGCT) et du Code de la commande publique. La procédure de passation inclut souvent un appel d’offres pour garantir la transparence et l’équité. Article L. 1311-2 et Article L. 6148-2 du Code de la santé publique régissent certains aspects spécifiques du BEA.

Le bail de longue durée implique une gestion rigoureuse tant pour le preneur que pour le propriétaire. Le preneur doit respecter les obligations d’entretien du domaine public et de réalisation des travaux publics convenus. En retour, il bénéficie des avantages du droit de superficie permettant des constructions durables.

Le BEA dans le secteur public

Dans le secteur public, le BEA est couramment utilisé pour les projets de grande envergure, comme les établissements publics de santé ou les infrastructures locales. Les collectivités territoriales recourent souvent à ce type de bail pour la rénovation immobilière ou la création de nouvelles installations.

Ce mécanisme est également pertinent dans le cadre des partenariats public-privé (PPP) et des délégations de service public. Le BEA permet ainsi aux organismes publics de réaliser des projets ambitieux en partageant les risques et en optimisant les ressources financières disponibles.

Le BEA, grâce à ses multiples atouts, constitue un outil essentiel pour la gestion et le développement durable des propriétés publiques.

Les Marchés publics et l’Occupation du domaine public

Les marchés publics impliquent des processus stricts et transparents pour assurer l’équité et une gestion optimale des biens publics. Parallèlement, l’occupation du domaine public est souvent régie par des baux spécifiques qui visent à équilibrer l’utilisation durable et la valorisation des biens immobiliers.

Définition et champ d’application des marchés publics

Les marchés publics concernent les contrats passés entre une partie publique (comme les collectivités territoriales) et des opérateurs économiques pour des services, des travaux ou des fournitures.

L’objectif principal est d’assurer une utilisation efficiente des fonds publics tout en favorisant la concurrence et la transparence. Les acheteurs publics doivent respecter des procédures strictes définies par le Code de la commande publique. Cela inclut la mise en place d’appels d’offres, la publication de ces offres et un processus de sélection rigoureux. Les marchés publics couvrent aussi la gestion et l’entretien du domaine public.

Procédure de passation de marché public

La passation des marchés publics commence par la définition précise des besoins de l’acheteur. Ensuite, une publicité adéquate est faite pour s’assurer que l’information parvienne à un large public potentiel. Les soumissionnaires doivent présenter leurs offres dans un délai spécifié.

L’évaluation des offres suit, où des critères prédéterminés sont utilisés pour choisir le fournisseur ou le prestataire. La mise en concurrence est cruciale pour garantir des solutions économiques optimales. La procédure se termine par l’attribution du marché et la signature du contrat.

L’occupation temporaire du domaine public

L’occupation temporaire du domaine public peut se faire via des baux spécifiques tels que le bail emphytéotique administratif. Ce type de bail permet à une collectivité de louer à long terme un bien immobilier public pour des opérations d’intérêt général ou des missions de service public.

Il garantit des droits réels aux occupants et peut inclure un loyer emphytéotique. Des conventions d’occupation peuvent aussi être utilisées pour des usages plus courts. Ces baux favorisent des partenariats publics-privés (PPP) pour la réalisation de projets de rénovation ou de construction.

Les Collectivités territoriales et la gestion de leur patrimoine

Les collectivités territoriales jouent un rôle crucial dans la gestion de leur patrimoine. Cette gestion inclut la valorisation des biens publics et la réalisation d’opérations d’intérêt général.

Rôle et compétences des collectivités territoriales

Les collectivités territoriales, telles que les communes, départements et régions, ont la responsabilité d’administrer les services publics locaux. Leurs compétences couvrent divers domaines comme l’urbanisme, les transports et l’éducation.

Une collectivité territoriale peut être propriétaire de biens immobiliers qu’elle utilise pour des missions de service public ou qu’elle valorise pour générer des revenus. Ces biens peuvent être mis en bail, notamment via un bail emphytéotique administratif.

Les collectivités collaborent souvent avec d’autres entités publiques et privées pour gérer et valoriser ces biens, ce qui peut inclure des partenariats public-privé (PPP). Elles sont également impliquées dans la rénovation et l’entretien de leur patrimoine.

Gestion du patrimoine public par les collectivités

La gestion du patrimoine public par une collectivité territoriale implique différentes stratégies pour optimiser l’utilisation et la valorisation des biens. Les baux emphytéotiques administratifs permettent, par exemple, une occupation à long terme pour des opérations d’intérêt général, tout en permettant aux collectivités de conserver la propriété du bien.

Les conventions d’occupation ou droit de superficie peuvent également être utilisés pour ces fins. Les collectivités doivent suivre les règles définies par le Code général des collectivités territoriales (CGCT) et le Code de la commande publique.

La gestion efficace de ce patrimoine repose sur une bonne mobilisation des ressources, permettant ainsi aux collectivités de remplir leurs missions de service public tout en assurant la pérennité de leur patrimoine.

Les Partenariats public-privé (PPP) et les opérations d’intérêt général

A public-private partnership (PPP) project with administrative land lease and public procurement contracts. No human subjects or body parts

Les partenariats public-privé (PPP) sont une méthode privilégiée pour réaliser des opérations d’intérêt général. Ils permettent de mobiliser les ressources et les compétences du secteur privé au bénéfice des collectivités publiques, notamment dans les travaux de construction et les services publics.

Nature des PPP et leur encadrement juridique

Les Partenariats public-privé (PPP) se caractérisent par une collaboration étroite entre des acteurs publics et privés. Ils permettent de financer, construire, et gérer des infrastructures et services, souvent par le biais de contrats complexes et durables.

En France, le cadre juridique des PPP est défini par le Code de la commande publique et d’autres textes législatifs spécifiques. Les articles L. 1311-2 et L. 6148-2 du Code de la santé publique fixent les règles pour les établissements de santé. La loi n° 2002-1094 précise les procédures de passation de marché.

Les contrats de concession et d’autres formes de marchés sont couramment utilisés. Les collectivités peuvent recourir à des loyers emphytéotiques ou à des conventions d’occupation pour permettre l’exploitation des infrastructures.

Contribution des PPP aux opérations d’intérêt général

Les opérations d’intérêt général bénéficient largement des PPP, permettant le financement et l’exécution rapide de projets d’envergure comme des travaux publics, des constructions d’écoles, d’hôpitaux, et d’infrastructures de transport.

Les PPP facilitent la répartition des risques entre les partenaires publics et privés, attrayant ainsi des investissements et des innovations. La maîtrise d’ouvrage est souvent partagée entre le secteur public pour le pilotage des projets et le secteur privé pour leur réalisation pratique.

Cette collaboration est cruciale pour les missions de service public, permettant la rénovation d’infrastructures vieillissantes et l’amélioration des prestations de services fournis aux citoyens. Les PPP constituent un levier efficace pour la gestion durable du patrimoine public, répondant aux objectifs d’intérêt général à long terme.

La Délégation de service public et la mission de service public

La délégation de service public (DSP) permet aux autorités publiques d’externaliser la gestion de certaines missions de service public à des partenaires privés tout en conservant un certain contrôle. Elle se fonde sur des principes juridiques précis et joue un rôle clé dans l’exécution des services publics.

Les fondements de la délégation de service public

La délégation de service public repose sur un cadre juridique bien défini. Selon le Code général des collectivités territoriales (CGCT), la DSP est un contrat administratif par lequel une autorité délégante, telle qu’une collectivité publique, confie la gestion d’un service public à une personne publique ou privée.

Ce type de contrat se distingue par la liberté contractuelle et la possibilité pour le délégataire de gérer le service à ses risques et périls. Les règles de la commande publique sont strictement respectées, impliquant des procédures comme les appels d’offres et les marchés publics. La durée de ces contrats peut varier, mais ils doivent permettre la réalisation des objectifs d’intérêt général souhaités par l’autorité concédante.

L’exécution des missions de service public

L’exécution des missions de service public par délégation de service public nécessite une collaboration étroite entre l’autorité concédante et le délégataire. Le délégataire doit garantir la continuité et la qualité du service, répondant ainsi aux attentes des usagers.

Cette collaboration est régie par des clauses précises permettant à l’autorité publique de maintenir un contrôle sur la gestion du service. Les missions confiées peuvent couvrir divers secteurs, tels que les transports publics, la gestion des déchets ou les infrastructures sportives.

L’autorité concédante conserve un droit de regard et peut intervenir en cas de dysfonctionnement. Elle s’assure que les objectifs de la mission de service public sont atteints, garantissant ainsi une gestion efficace et conforme aux intérêts publics.

Les Établissements publics de santé et les services publics

A public health facility with administrative and public service contracts, including emphyteutic leases and public procurement agreements

Les établissements publics de santé jouent un rôle crucial dans la mise en œuvre des services publics de santé. Ils sont régis par des règles spécifiques qui garantissent l’accès et la qualité des soins fournis aux citoyens.

Régime juridique des établissements publics de santé

Les établissements publics de santé sont encadrés par des lois et règlements spécifiques. Le Code de la santé publique, notamment l’article L. 6148-3, précise les conditions de création, de fonctionnement et de financement de ces structures. Ils bénéficient d’un Bail emphytéotique administratif (BEA) qui permet la gestion de propriétés publiques sur une longue durée, généralement de 18 à 99 ans. Cette longue période permet des investissements conséquents et des améliorations continues des infrastructures de santé. Cela inclut la construction, la rénovation et l’entretien des bâtiments utilisés à des fins médicales.

Les services publics et les enjeux de santé publique

Les services publics de santé sont fondamentaux pour la société, assurant un accès équitable aux soins. Les collectivités territoriales jouent un rôle clé en partenariat avec les établissements de santé pour garantir des services de qualité. Les Baux emphytéotiques administratifs facilitent la réalisation de projets d’intérêt général en permettant aux collectivités de déléguer la gestion et l’exploitation des installations de santé à des tiers compétents tout en conservant la propriété publique. Cette collaboration assure une réponse adéquate aux besoins de santé publique en intégrant l’innovation et les ressources nécessaires pour maintenir des standards élevés de soin et d’accueil.

Questions Fréquemment Posées

Cette section répond aux questions courantes concernant le bail emphytéotique administratif (BEA), en se concentrant sur ses spécificités, ses avantages et inconvénients pour les collectivités territoriales, et les procédures qui l’entourent.

Quelles sont les différences clés entre un bail emphytéotique et un bail emphytéotique administratif ?

Un bail emphytéotique classique est un contrat de location de très longue durée, conférant au preneur un droit réel sur le bien immobilier. Contrairement à cela, un bail emphytéotique administratif implique une partie publique, souvent utilisé pour des projets d’intérêt général, et est régi par des réglementations spécifiques.

Quels sont les avantages et les inconvénients d’un bail emphytéotique administratif pour les collectivités territoriales ?

Les avantages du BEA incluent la possibilité pour les collectivités de développer des projets sans aliéner leur domaine public. Il permet également des investissements privés sans perte de propriété publique. Les inconvénients peuvent inclure une rigidité contractuelle et des obligations de maintenance à long terme pour le preneur.

Quelle est la procédure de mise en concurrence pour l’attribution d’un bail emphytéotique administratif ?

La procédure de mise en concurrence pour un BEA implique généralement un appel d’offres conformément au Code de la commande publique. Les offres sont évaluées sur des critères de qualité et de coût, et le contrat est attribué au candidat offrant la meilleure valeur.

Quelles sont les conditions permettant à deux personnes publiques de contracter un bail emphytéotique administratif ?

Pour qu’un BEA soit établi entre deux entités publiques, les deux parties doivent démontrer que l’accord sert une mission de service public. De plus, il doit respecter les dispositions légales spécifiques, telles que celles énoncées aux articles L. 1311-2 du CGCT et L. 6148-2 du Code de la santé publique.

En quoi consiste la mission de service public dans le cadre d’un bail emphytéotique administratif ?

La mission de service public dans un BEA comprend des activités qui répondent aux besoins collectifs, comme la construction d’infrastructures publiques ou la rénovation de biens publics. Ce type de bail permet de réaliser ces missions tout en restant dans le cadre juridique du domaine public.

Comment est calculé le loyer d’un bail emphytéotique administratif et quelle est son incidence sur la valeur du domaine public ?

Le loyer d’un BEA, souvent appelé loyer emphytéotique, est déterminé en fonction de la valeur du terrain, des investissements réalisés et des obligations du preneur. Ce loyer peut influencer la valeur globale du domaine public en reflétant le développement et l’amélioration des biens concernés.

Conclusion

Le bail emphytéotique administratif (BEA) est un outil puissant dans la gestion des biens publics, permettant aux collectivités territoriales d’optimiser leur patrimoine tout en réalisant des projets d’intérêt général. Grâce à ce type de bail, les entités publiques peuvent engager des partenariats durables avec des acteurs privés, facilitant ainsi la rénovation et la construction d’infrastructures essentielles.

La rigueur du cadre juridique qui entoure le BEA assure une transparence et une équité dans les procédures de passation de marché. Le Code général des collectivités territoriales (CGCT) et le Code de la commande publique encadrent strictement ces baux, garantissant des opérations conformes aux normes légales et aux objectifs d’intérêt public.

Les collectivités territoriales bénéficient grandement de la flexibilité et des opportunités offertes par le BEA. Non seulement il permet une gestion efficace des biens publics, mais il favorise également des investissements significatifs de la part des preneurs, tout en maintenant la propriété publique des terrains concernés.

En somme, le BEA représente un atout majeur pour les collectivités, leur offrant les moyens de moderniser et de valoriser leur patrimoine immobilier tout en répondant aux besoins collectifs et en respectant les exigences de transparence et d’efficacité des marchés publics.


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À propos de l’auteur (Philippe COURTOIS)

Après une première partie de carrière dédiée au commerce et à la vente (Banque LCL, Unilever, groupe Seloger.com) je me suis spécialisé dès 2010 dans la réponse aux appels d’offres, d’abord au sein de grands groupes (Essity, Bureau Veritas, groupe Sonepar) puis en tant que Consultant Marchés Publics dans un cabinet de conseil, avant de participer enfin au lancement des marchés publics pour la Société du Grand Paris dans le cadre du plus grand projet d’infrastructure d’Europe (Grand Paris Express).

C’est fort de cette expertise concrète et issue du terrain que j’ai décidé en 2022 de lancer mon activité et d’accompagner les entreprises souhaitant augmenter leur part de marché sur le secteur public.




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