Les marchés publics de conseil en sécurité et prévention des risques sont des contrats conclus entre une entité publique et un prestataire spécialisé pour assurer la gestion des risques et la sécurité. Ils demandent une compréhension précise des exigences légales et une réponse adaptée aux besoins spécifiques des collectivités ou organismes publics.
Définition simple : Les marchés publics dans ce secteur consistent à fournir des services d’expertise et d’accompagnement afin de prévenir, gérer et réduire les risques liés à la sécurité dans les structures publiques.
Quel est l’objectif principal de remporter un marché public de conseil en sécurité et prévention des risques ?
- Identifier les appels d’offres adaptés au profil de l’entreprise
- Présenter un dossier rigoureux et conforme aux attentes de la collectivité
- Mettre en avant une expertise technique fiable et adaptée
- Assurer la compréhension et l’intégration des critères de sélection
- Garantir la qualité et la conformité des prestations proposées
Points clés
- Bien cibler les appels d’offres permet d’optimiser les chances de succès.
- Un dossier clair et conforme facilite la sélection par l’acheteur public.
- L’expertise technique doit correspondre précisément aux besoins exprimés.
Comprendre les marchés publics de conseil en sécurité et prévention des risques
Les marchés publics de conseil en sécurité et prévention des risques jouent un rôle clé dans la gestion des enjeux sécuritaires des collectivités et des acteurs publics. Ces marchés définissent des cadres contractuels spécifiques, adaptés aux besoins précis des entités publiques, et donnent lieu à des missions variées. La compréhension de leurs caractéristiques facilite la préparation d’offres pertinentes et conformes.
Définition des marchés publics de conseil en sécurité
Les marchés publics de conseil en sécurité concernent des contrats passés entre une autorité publique et une entreprise spécialisée. Ces contrats visent à fournir une expertise technique, stratégique ou réglementaire sur les questions de sécurité et de prévention des risques.
Ils sont encadrés par le code de la commande publique, qui impose des règles de transparence, de concurrence et de non-discrimination. La mission principale est d’accompagner le client public dans l’analyse, l’évaluation et la mise en œuvre de solutions adaptées aux menaces identifiées.
Enjeux pour les collectivités et acteurs publics
Les collectivités territoriales et autres acteurs publics doivent assurer la sécurité de leurs infrastructures et de leurs usagers. La prévention des risques est essentielle pour éviter des incidents coûteux, protéger les personnes et garantir le bon fonctionnement des services publics.
Ces entités cherchent des conseils précis, actualisés et conformes à la réglementation en matière de sécurité. Elles ont aussi besoin d’une gestion efficace des risques, adaptée aux spécificités locales et aux contraintes budgétaires. Le choix du prestataire repose donc sur sa capacité à apporter une valeur ajoutée concrète.
Principaux types de missions et prestations
Les missions dans les marchés publics de conseil en sécurité incluent :
- Audit de sécurité des bâtiments et des systèmes.
- Élaboration de plans de prévention des risques.
- Formation du personnel à la sécurité et aux procédures d’urgence.
- Mise en place de dispositifs de surveillance et de contrôle d’accès.
- Assistance à la gestion de crise et à la continuité d’activité.
Ces prestations sont souvent combinées pour offrir une vision complète et proactive. Le contrat précise clairement les livrables attendus, les délais d’exécution et les engagements de performance.
Cadre réglementaire et obligations légales
Le domaine des marchés publics en conseil en sécurité et prévention des risques est encadré par des règles précises qui garantissent la transparence, la mise en concurrence et la conformité des prestations. Ces règles définissent les textes législatifs à respecter, les sources juridiques applicables, ainsi que les responsabilités et le contrôle exercés lors de l’exécution des contrats.
Principaux textes législatifs et réglementaires
La principale référence législative est le Code de la commande publique, qui remplace les anciens textes sur les marchés publics. Il fixe les règles de passation, d’exécution et de contrôle des contrats publics.
À cela s’ajoutent des directives européennes qui imposent des seuils et procédures à respecter, ainsi que des réglementations spécifiques selon la nature des prestations, comme celles liées à la sécurité.
Les critères d’attribution et les obligations d’implantation géographique peuvent aussi être issus de ces textes, pour assurer la conformité à la finalité du marché et à ses conditions d’exécution.
Codes et jurisprudence applicables
La jurisprudence complète ce cadre en apportant des précisions sur l’interprétation des règles du Code de la commande publique. Elle traite notamment des cas de recours, d’évaluation des offres, et des modalités de transparence.
Le droit administratif constitue la base pour contester des décisions ou pratiques jugées contraires aux règles. Le juge vérifie la bonne application des procédures et la légalité des clauses contractuelles.
Il est essentiel de maîtriser ces éléments pour éviter les litiges et comprendre les limites de chaque obligation légale dans la gestion des marchés publics liés à la sécurité.
Responsabilités et contrôle dans l’exécution
L’exécution du marché entraîne des responsabilités strictes pour le titulaire, incluant la conformité aux exigences techniques, réglementaires et sécuritaires.
L’acheteur public exerce un contrôle continu, notamment via des procédures de suivi et d’audit prévues par le Code de la commande publique. Ce contrôle porte sur la qualité du service, le respect des délais et le suivi des clauses contractuelles.
En cas de manquements, des sanctions financières ou contractuelles peuvent être appliquées. La responsabilité civile et administrative engage le prestataire, ce qui nécessite une rigueur dans la mise en œuvre de la prestation.
Montage du dossier de candidature
Réaliser un dossier de candidature solide exige rigueur, précision et respect des exigences formelles. Il doit clairement faire apparaître les compétences techniques et professionnelles, tout en assurant la transparence et l’intégrité. Chaque pièce doit être sélectionnée avec soin pour démontrer la capacité à répondre efficacement au marché.
Constitution d’un dossier conforme
Le dossier doit inclure tous les documents demandés dans l’avis de marché, notamment les formulaires types comme le DC1 et DC2 ou le DUME en version électronique. Chaque document doit être correctement rempli et signé pour éviter les irrégularités.
Il est crucial de vérifier la cohérence entre les données administratives, financières et techniques. Par exemple, les garanties économiques et financières doivent être clairement démontrées, souvent par des bilans ou attestations bancaires.
Les annexes ou justificatifs spécifiques, comme les attestations d’assurance ou certifications, doivent être joints selon les exigences mentionnées. Une présentation claire et structurée facilite l’analyse pour le jury.
Sélection des références et expériences pertinentes
La mise en avant d’expériences précises et récentes dans le domaine de la sécurité et prévention des risques est un atout majeur. Il convient de choisir des références qui correspondent aux besoins et spécificités du marché visé.
Chaque référence doit être décrite avec détails : type d’intervention, résultats obtenus, durée et rôle exact du candidat. Ceci permet de valoriser la performance et l’efficacité des actions menées.
Il est conseillé de privilégier des références vérifiables et appuyées par des attestations ou publications. Cela renforce la crédibilité et répond aux attentes des acheteurs publics en matière de qualité et pertinence.
Garantir la transparence et l’intégrité
Le dossier doit refléter une démarche honnête et transparente. Toute information fausse ou trompeuse peut entraîner un rejet immédiat de la candidature, voire des sanctions.
Il est important d’inclure les déclarations sur l’honneur concernant l’absence de conflit d’intérêts, ainsi que les engagements respectant les règles éthiques et réglementaires.
Une bonne pratique consiste à documenter rigoureusement chaque donnée fournie, en évitant les omissions ou approximations. Cela démontre le professionnalisme et le respect des obligations liées aux marchés publics.
Répondre efficacement à un appel d’offres
Une réponse réussie repose sur une compréhension précise des exigences, une préparation rigoureuse du dossier et la capacité à démontrer en quoi l’offre correspond aux critères attendus. La qualité de l’analyse et la pertinence de l’argumentation jouent un rôle déterminant dans l’évaluation du dossier.
Analyse du cahier des charges et des modalités de passation
L’analyse commence par une lecture attentive du cahier des charges et du dossier de consultation des entreprises (DCE). Il faut identifier clairement les attentes techniques, administratives et financières. Comprendre les modalités de passation permet de respecter les délais, les formats de soumission, et les conditions spécifiques à chaque appel d’offres.
Il est essentiel de vérifier la nature de la procédure (ouverte, adaptée, restreinte) ainsi que les critères formels obligatoires. L’équipe doit veiller à ce que tous les documents requis soient listés, tels que attestations, certifications, ou déclarations. Cette étape évite les erreurs éliminatoires.
Préparation et argumentation de l’offre
La préparation consiste à constituer un dossier complet et personnalisé, mettant en avant les compétences spécifiques en sécurité et prévention des risques. La méthodologie proposée doit être claire, adaptée au contexte du marché, et démonter la maîtrise des enjeux particuliers identifiés dans le cahier des charges.
L’offre technique doit inclure un mémoire précisant la méthodologie, les moyens humains et techniques, et les solutions innovantes. L’argumentaire doit être structuré et factuel, illustré par des références ou des exemples concrets. La présentation soignée du dossier renforce la crédibilité.
Critères de sélection et évaluation des offres
Les critères d’attribution sont souvent fondés sur l’offre économiquement la plus avantageuse. Ils peuvent inclure : le prix, la qualité technique, le délai d’exécution, et la valeur ajoutée en termes de prévention. Certaines procédures valorisent aussi la pertinence du mémoire technique.
L’évaluation repose sur une grille précise, chaque critère étant pondéré. La démonstration claire de la conformité à ces critères et la capacité à répondre efficacement aux attentes sécuritaires influent directement sur le choix de l’acheteur public. Une offre bien ciblée maximise les chances de succès.
Optimiser la performance et l’exécution du marché public
Optimiser l’exécution d’un marché public de conseil en sécurité implique un suivi rigoureux, une gestion financière maîtrisée, et une évaluation continue des performances. La précision dans chaque étape garantit la conformité contractuelle, le respect des budgets, et une amélioration constante de la qualité des prestations.
Suivi de la mission et respect du cadre contractuel
Le suivi doit s’appuyer sur une analyse régulière des obligations définies dans le contrat. Il s’agit de contrôler que les prestations fournies correspondent exactement aux exigences prévues et que les délais sont strictement respectés. Toute modification du périmètre ou des méthodes doit être formalisée pour éviter les litiges.
Une communication claire avec le pouvoir adjudicateur est essentielle. Il est recommandé d’établir un planning détaillé des interventions et des points de contrôle périodiques. La traçabilité des actions réalisées permet d’anticiper les dérives et d’adapter rapidement la mission si nécessaire.
Gestion budgétaire, coûts et trésorerie
La gestion financière est un levier clé de la bonne exécution. Il faut surveiller de près les coûts réels, en les comparant aux prévisions budgétaires établies lors de l’attribution du marché. La maîtrise des dépenses inclut aussi la gestion des aléas financiers liés aux ajustements contractuels.
Une gestion proactive de la trésorerie garantit que les ressources nécessaires sont toujours disponibles pour le déroulement fluide de la mission. Il est utile d’établir un tableau de bord financier intégrant les échéances de paiement, les coûts engagés et les marges prévues.
Rapports, audit et outils d’évaluation
La rédaction de rapports réguliers formalise l’état d’avancement des prestations et facilite les échanges avec l’acheteur public. Ces documents doivent être clairs, factuels, et précis, contenant des indicateurs de performance adaptés au marché.
L’audit interne ou externe représente un outil précieux pour vérifier la conformité et la qualité de l’exécution. Il permet d’identifier les écarts et de proposer des actions correctives. L’emploi d’outils numériques d’évaluation facilite le suivi continu des données, renforce la transparence et améliore la réactivité en cas de besoin.
Spécificités du conseil en sécurité et prévention des risques

Le conseil en sécurité et prévention des risques implique une expertise rigoureuse en matière réglementaire, des méthodologies d’audit précises et l’utilisation d’outils innovants adaptés aux contextes spécifiques. Ces éléments assurent une gestion efficace des risques et une conformité optimale aux exigences légales et techniques.
Réglementation en matière de sécurité
La réglementation applicable au conseil en sécurité s’appuie essentiellement sur des normes nationales et européennes, adaptées aux particularités sectorielles. Elle impose des obligations strictes en matière de prévention des risques professionnels, protection des biens et des personnes, et conformité aux règles de sécurité incendie, de cybersécurité, ou de sûreté.
Le conseiller doit maîtriser les modalités légales actualisées, notamment celles issues du Code de la commande publique qui encadrent les procédures de passation et d’exécution des marchés. Le respect de ces normes conditionne la validité des audits et recommandations proposées.
Il est également essentiel de suivre les évolutions réglementaires pour proposer des solutions conformes et anticiper les éventuels impacts sur les dispositifs existants.
Méthodologies d’évaluation des risques
L’évaluation des risques repose sur une approche méthodique combinant audits terrain, analyses documentaires et entretiens. La démarche comprend une identification précise des dangers, l’estimation des niveaux de risques et la priorisation des actions correctives.
Les consultants utilisent souvent des grilles d’audit standardisées adaptées à chaque activité, intégrant des critères objectifs tels que la fréquence d’exposition, la gravité potentielle et les mesures de prévention en place. Ces méthodologies garantissent une évaluation fiable et exhaustive.
La formalisation des résultats sous forme de rapports clairs et exploitables est une étape clé, permettant aux clients de prendre des décisions informées, incluant des plans d’action concrets et mesurables.
Innovations et outils en prévention
Les innovations technologiques jouent un rôle croissant dans la prévention des risques. Des outils numériques tels que les logiciels de gestion des risques, les applications mobiles d’audit et les systèmes d’alerte en temps réel facilitent la collecte et l’analyse des données.
L’intégration de l’intelligence artificielle et des capteurs connectés permet d’anticiper certains risques par des prédictions basées sur des données historiques. Les plateformes collaboratives améliorent aussi la communication entre les acteurs concernés.
Le conseiller doit savoir sélectionner et maîtriser ces outils pour optimiser les audits, faciliter les suivis et renforcer l’efficacité globale des dispositifs de prévention implementés.
Relations avec les partenaires et parties prenantes
La réussite dans les marchés publics de conseil en sécurité repose sur une gestion précise des relations avec les collectivités, les agents de terrain, et les acteurs locaux. Ces interactions sont fondamentales pour aligner les stratégies de prévention avec les réalités du terrain et les attentes des différentes parties.
Collaboration avec les collectivités et élus
Travailler étroitement avec les communes et les élus permet d’adapter les projets aux besoins spécifiques des territoires. Il est essentiel d’identifier rapidement les priorités locales, notamment en matière de prévention des risques, pour proposer des solutions pertinentes et personnalisées.
Une communication transparente et régulière facilite l’acceptation des mesures proposées. Les élus attendent des rapports clairs, appuyés par des données concrètes, qui démontrent l’efficacité des actions envisagées. Cette collaboration doit aussi intégrer les contraintes budgétaires et réglementaires propres à la collectivité.
Travail avec la police municipale et agents
Les agents de police municipale sont des acteurs clés dans la mise en œuvre des dispositifs de sécurité. Le conseil doit inclure leur formation adaptée pour assurer la pertinence et la faisabilité des recommandations.
Une coordination efficace avec la police municipale permet de réagir rapidement aux situations de crise. Elle passe par des échanges réguliers et le partage d’informations sur les risques spécifiques à chaque zone d’intervention. Impliquer ces agents dès la phase de diagnostic renforce l’adhésion aux mesures proposées.
Implication des associations et partenaires locaux
Les associations locales jouent un rôle important dans la prévention des risques, notamment en matière de sensibilisation et de mobilisation citoyenne. Les conseils doivent intégrer ces partenaires associatifs dès le début pour renforcer l’impact social des actions.
Impliquer les partenaires associatifs facilite également l’acceptation sociale des projets. Ils peuvent relayer les messages de prévention auprès des populations locales et contribuer à identifier des problématiques spécifiques, souvent invisibles aux seules institutions. Le dialogue constant avec ces acteurs est un levier pour réduire les risques de conflits et améliorer la cohésion autour des mesures de sécurité.
Garantir le respect de la déontologie et prévenir les risques contentieux
Pour remporter un marché public de conseil en sécurité et prévention des risques, il est essentiel d’adopter une posture rigoureuse sur le plan déontologique. Cela implique de lutter efficacement contre la corruption, de gérer rapidement les litiges ainsi que d’assurer une protection adéquate face aux responsabilités encourues.
Lutte contre la corruption et respect du code de déontologie
Le prestataire doit impérativement se conformer au code de déontologie lié aux marchés publics pour éviter toute accusation de corruption. Cela passe par la transparence des démarches, la prévention des conflits d’intérêts, et l’exclusion de pratiques collusives lors des offres.
Une publicité large et adaptée lors de la consultation renforce cette transparence. Il est aussi recommandé d’instaurer un contrôle interne rigoureux des procédures afin de détecter et prévenir toute irrégularité, garantissant ainsi l’intégrité du processus d’attribution.
Gestion des litiges et référés
Le conseil en sécurité doit être prêt à gérer les contentieux rapidement pour limiter les conséquences juridiques. La procédure de référé, qui permet une action urgente devant les juridictions administratives, est un outil clé pour stopper un acte contesté ou régler un différend.
Il est important de documenter systématiquement toutes les étapes de la réponse à l’appel d’offres. La traçabilité des décisions et échanges favorise une défense efficace en cas de contentieux et évite des sanctions coûteuses.
Protection fonctionnelle et responsabilité
La protection fonctionnelle garantit au prestataire un soutien juridique face aux risques de poursuites découlant de ses missions. Pour cela, il doit respecter strictement ses obligations contractuelles et réglementaires.
La responsabilité peut être engagée en cas de manquements professionnels ou d’irrégularités, notamment si la prévention des risques n’est pas assurée correctement. Une gestion proactive du risque juridique, associée à une veille réglementaire, est indispensable pour éviter des conséquences pénales ou civiles.
Maîtriser la gestion des ressources et de l’autonomie
La qualité des fournisseurs et des sous-traitants influence directement la réussite des projets. Par ailleurs, la gestion des emplois et des carrières garantit un personnel qualifié et motivé. Le développement de l’autonomie et des compétences favorise une organisation efficace et réactive.
Choix des fournisseurs et sous-traitants
La sélection des fournisseurs et sous-traitants doit reposer sur des critères précis : fiabilité, conformité aux normes de sécurité, et capacités techniques. Il est essentiel de vérifier leurs références et leur expérience dans des missions similaires, notamment dans la prévention des risques.
Il faut privilégier ceux qui proposent des solutions adaptées et innovantes. Une évaluation régulière des performances permet d’ajuster les relations contractuelles. La collaboration doit inclure un suivi clair des livrables et une communication transparente sur les risques.
Les clauses contractuelles doivent protéger contre les délais non respectés et garantir la qualité des prestations. Cela évite des conflits qui peuvent compromettre la réussite du marché.
Recrutement, carrière et emplois
Disposer d’une équipe compétente est crucial en conseil en sécurité. Le recrutement doit cibler des profils avec des compétences techniques solides, mais aussi une bonne connaissance réglementaire et une expérience terrain.
La gestion des carrières favorise la fidélisation. Il est important d’offrir des parcours clairs et des formations continues adaptées aux évolutions du secteur. La mobilité interne peut renforcer les compétences tout en maintenant la motivation des collaborateurs.
L’adéquation entre les emplois et les besoins opérationnels conditionne la qualité des interventions. Une bonne anticipation des besoins en ressources humaines permet d’éviter les sous-effectifs lors des phases clés du projet.
Développement de l’autonomie et des compétences
Encourager l’autonomie renforce la réactivité face aux imprévus et optimise la gestion des risques. Il est conseillé de mettre en place des formations ciblées, notamment sur les nouvelles normes et outils technologiques.
Le suivi régulier des compétences aide à identifier les besoins d’évolution. Le développement personnel, via par exemple le coaching ou le mentorat, améliore la prise d’initiative et la responsabilité.
L’autonomie se traduit aussi par des procédures claires, qui donnent aux équipes les moyens de gérer leurs missions sans dépendre excessivement de la hiérarchie. Cela stimule l’efficacité et la qualité globale des prestations.
Actualités et évolutions dans le secteur de la sécurité et prévention des risques
Le secteur de la sécurité et de la prévention des risques connaît des changements constants, notamment en matière de publications spécialisées et de réformes réglementaires. Ces évolutions impactent directement les stratégies des entreprises pour remporter des marchés publics.
Publications récentes et doctrine
Les publications récentes insistent sur l’importance d’aligner les offres avec les attentes précises des acheteurs publics. Des guides pratiques illustrent des cas concrets de réussite, mettant l’accent sur la nécessité de propositions rigoureuses en termes de conformité et de réponse aux besoins spécifiques de sécurité.
Par ailleurs, la doctrine insiste sur l’intégration croissante des nouvelles technologies, notamment la cybersécurité, dans les prestations de conseil. Les études récentes analysent les contraintes réglementaires et les meilleures pratiques, offrant ainsi un cadre de référence actualisé pour les professionnels du secteur.
Réformes et innovations à suivre
Les réformes actuelles concernent principalement la dématérialisation des procédures, qui modifie les modalités de soumission et la transparence des marchés publics. Cette évolution favorise une concurrence plus équitable mais requiert des compétences numériques renforcées.
Les innovations portent surtout sur l’intégration de solutions technologiques avancées pour la prévention des risques, comme l’analyse prédictive et les systèmes de surveillance intelligents. Ces évolutions créent de nouvelles opportunités dans la commande publique de sécurité, avec une augmentation notable des appels d’offres centrés sur la cybersécurité et la sécurité physique.
Questions fréquentes
Les réponses aux appels d’offres en conseil en sécurité requièrent une préparation rigoureuse. La compréhension des critères techniques, des étapes formelles et des stratégies adaptées améliore les chances de succès.
Quelles sont les étapes clés pour remporter un marché public en conseil de sécurité ?
Il est essentiel de bien analyser le cahier des charges pour identifier les attentes précises du client. Ensuite, la préparation de l’offre doit intégrer à la fois une réponse technique détaillée et un volet administratif complet.
La soumission doit respecter les délais et les modalités indiquées. Enfin, la phase de négociation peut permettre de clarifier certains points et d’ajuster la proposition finale.
Comment élaborer une offre gagnante pour un marché public dans le domaine de la sécurité et prévention des risques ?
L’offre doit démontrer une compréhension approfondie des risques spécifiques au projet. Elle inclut des méthodes claires, des ressources qualifiées, ainsi qu’un planning réaliste.
L’adéquation entre le prix proposé et la qualité technique est cruciale. Une présentation soignée et structurée augmente également l’impact de la candidature.
Quels critères d’attribution sont généralement utilisés pour les marchés publics de conseil en sécurité ?
Les critères reposent principalement sur la qualité technique, la capacité à gérer les risques, la pertinence des références et le prix. La conformité aux exigences réglementaires est systématiquement vérifiée.
Le jury peut aussi évaluer l’innovation dans les solutions proposées et la robustesse du plan de prévention.
Comment peut-on optimiser la grille d’analyse des offres techniques pour un marché public de conseil en sécurité ?
Il convient d’établir des critères mesurables et pondérés selon l’importance stratégique. Chaque élément doit permettre une comparaison objective des offres.
L’intégration d’indicateurs de performance et des risques résiduels améliore la précision de l’évaluation.
Quel est le processus de jugement des offres dans les marchés publics de sécurité et prévention des risques ?
Le processus commence par un contrôle de conformité obligatoire. Ensuite, les offres sont analysées selon les critères définis, puis notées et classées.
La phase finale peut inclure un entretien ou une présentation pour clarifier certains points avant la décision.
Quelles stratégies sont recommandées pour sécuriser une proposition dans le cadre des marchés publics de conseil en sécurité ?
Il est conseillé de bâtir une offre répondant strictement au cahier des charges. L’appui sur des références solides et une équipe compétente renforce la crédibilité.
La vigilance sur les aspects juridiques et la gestion des risques contractuels réduit les contestations.
Conclusion
Remporter un marché public de conseil en sécurité et prévention des risques exige bien plus qu’une expertise technique : cela implique une maîtrise approfondie du cadre réglementaire, une capacité à répondre aux attentes précises des collectivités et une méthodologie claire et rigoureuse. L’entreprise candidate doit structurer une réponse complète, conforme et illustrée par des références solides.
La transparence, la conformité juridique, la rigueur administrative et la capacité à anticiper les besoins sont des critères différenciants majeurs. L’acheteur public attend des solutions concrètes, personnalisées et réalistes, qui s’appuient sur une analyse fine du terrain et des enjeux sécuritaires spécifiques.
L’innovation technologique, la gestion collaborative avec les parties prenantes locales et une approche orientée résultats constituent aussi des leviers puissants. Valoriser des outils numériques, des indicateurs de performance ou des dispositifs de prévention intelligents peut renforcer considérablement la proposition.
Enfin, la réussite passe par une exécution rigoureuse du marché, un suivi méthodique, et une évaluation continue des actions. Une agence ou un cabinet qui démontre à la fois maîtrise opérationnelle et engagement éthique s’assure une position durable dans le paysage des marchés publics de la sécurité.
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À propos de l’auteur (Philippe COURTOIS)

Après une première partie de carrière dédiée au commerce et à la vente (Banque LCL, Unilever, groupe Seloger.com) je me suis spécialisé dès 2010 dans la réponse aux appels d’offres, d’abord au sein de grands groupes (Essity, Bureau Veritas, groupe Sonepar) puis en tant que Consultant Marchés Publics dans un cabinet de conseil, avant de participer enfin au lancement des marchés publics pour la Société du Grand Paris dans le cadre du plus grand projet d’infrastructure d’Europe (Grand Paris Express).
C’est fort de cette expertise concrète et issue du terrain que j’ai décidé en 2022 de lancer mon activité et d’accompagner les entreprises souhaitant augmenter leur part de marché sur le secteur public.
À propos d’AO Conquête
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