Un outil d’évaluation « Go / No Go » est un dispositif permettant de déterminer rapidement si une entreprise doit répondre à un appel d’offres. Il facilite la prise de décision en analysant les critères clés du dossier, pour éviter de consacrer du temps à des projets non adaptés. Ce type d’outil aide à optimiser les ressources et maximise les chances de succès.
Définition simple : Un outil « Go / No Go » évalue les appels d’offres selon des critères précis comme la faisabilité, la rentabilité et la conformité, afin de décider si la candidature est recommandée ou non.
Quel est l’objectif principal d’un outil « Go / No Go » pour les appels d’offres ?
- Sélectionner rapidement les marchés gagnables
- Limiter les investissements sur les dossiers trop risqués
- Assurer une analyse structurée et objective
- Gérer les priorités selon les capacités internes
- Faciliter la prise de décision collaborative
Points clés
- L’outil simplifie la décision de participation à un appel d’offres.
- Il réduit le temps et les coûts liés à la préparation des réponses.
- Il aide à concentrer les efforts sur les opportunités stratégiques.
Qu’est-ce qu’un outil d’évaluation Go / No Go ?
Un outil d’évaluation Go / No Go permet de déterminer rapidement si répondre à un appel d’offres est pertinent, en s’appuyant sur des critères précis. Il vise à optimiser la prise de décision, en intégrant des données financières, commerciales et historiques sur les projets précédents.
Définition et principe de fonctionnement
Un outil Go / No Go est une méthode structurée qui analyse plusieurs critères essentiels à la décision. Il combine des éléments quantitatifs, comme les objectifs financiers, et qualitatifs, tels que la capacité technique ou les risques associés à l’appel d’offres.
Son fonctionnement repose sur une grille d’évaluation. Chaque critère est noté ou pondéré, ce qui permet d’aboutir à une décision binaire : Go (répondre) ou No Go (ne pas répondre). Cette clarté limite les biais subjectifs et facilite la surveillance du portefeuille d’appels d’offres.
Cet outil intègre aussi souvent des données historiques issues d’expériences passées. Ces informations renforcent la fiabilité des prévisions, en tenant compte du contexte spécifique du marché et des résultats antérieurs.
Origines et évolution de la méthode
La méthode Go / No Go est issue du domaine de la gestion de projets et des décisions stratégiques, où la rapidité et la précision sont cruciales. Initialement utilisée dans l’industrie et la technologie, elle s’est adaptée aux processus commerciaux, notamment pour les appels d’offres.
Son évolution est marquée par l’intégration progressive d’outils numériques et d’analyses plus sophistiquées. Aujourd’hui, elle s’appuie sur des bases de données internes et des indicateurs de performance pour affiner la décision.
L’outil répond à la nécessité de réduire les coûts liés à la préparation d’offres inadaptées. En structurant la décision, il aide les organisations à se concentrer sur des opportunités alignées avec leurs objectifs financiers et leurs ressources.
Pourquoi utiliser un outil Go / No Go pour les appels d’offres ?
Un outil Go / No Go facilite la prise de décision en évaluant rapidement la pertinence d’une réponse à un appel d’offres. Il aide à équilibrer les ressources, gérer les risques, et sécuriser les objectifs financiers d’une entreprise avant de s’engager dans un projet.
Avantages pour les entreprises
L’outil Go / No Go permet aux entreprises de sélectionner efficacement les appels d’offres en adéquation avec leur stratégie et leurs capacités. Il évite d’engager des ressources sur des projets peu rentables ou trop risqués.
En structurant la prise de décision, il favorise une meilleure allocation des équipes et du temps. Cette méthode simplifie aussi la communication interne, en assurant que toutes les parties prenantes partagent une même évaluation objective.
Cela contribue à renforcer la compétitivité en ne répondant qu’aux opportunités réalistes, ce qui limite la surcharge de travail. Ainsi, les chances de succès et la qualité des réponses sont améliorées.
Gestion des risques et optimisation des coûts
L’outil Go / No Go joue un rôle clé dans la gestion du risque financier. En identifiant les risques potentiels dès la phase d’analyse, il empêche des engagements risqués qui pourraient engendrer des pertes.
Il aide à estimer précisément les coûts liés à chaque appel d’offres, en proscrivant les projets dont la rentabilité est insuffisante. Cela optimise l’utilisation du budget en concentrant les efforts sur les dossiers à forte valeur ajoutée.
De plus, il permet d’anticiper les contraintes techniques ou juridiques susceptibles d’impacter la réussite du projet. Cette vigilance contribue à une meilleure maîtrise globale du risque, tant opérationnel que financier.
Obstacles et problématiques rencontrés
L’un des défis majeurs réside dans le recueil et la fiabilité des informations nécessaires à l’évaluation Go / No Go. Si celles-ci sont incomplètes ou jugées subjectives, la décision peut être biaisée.
La complexité des critères à analyser, comme la capacité interne, la concurrence, ou les exigences spécifiques, demande un certain savoir-faire pour éviter des erreurs d’appréciation. L’outil nécessite aussi une mise à jour régulière pour suivre l’évolution des marchés.
Enfin, la pression pour répondre rapidement aux appels d’offres peut pousser à des décisions hâtives, réduisant l’efficacité de l’évaluation. Bien que puissant, cet outil nécessite donc un usage rigoureux et discipliné.
Étapes de l’évaluation Go / No Go
L’évaluation Go / No Go repose sur une démarche structurée qui aide à décider rapidement si un appel d’offres est viable. Elle met l’accent sur la collecte rigoureuse de données, l’élaboration d’hypothèses solides et la prise de décisions basées sur une analyse précise des risques et bénéfices.
Collecte et analyse des données
La première étape consiste à rassembler des données précises et pertinentes liées à l’appel d’offres. Cela inclut l’analyse des coûts estimés, les informations sur les exigences techniques, ainsi que des données historiques sur des projets similaires. Ces éléments fournissent une base factuelle solide pour évaluer la faisabilité.
Par ailleurs, cette étape intègre la recherche sur les contraintes réglementaires, les délais et les ressources disponibles. L’identification des risques potentiels repose aussi sur ces données, ce qui permet de détecter des points d’attention avant d’aller plus loin.
Élaboration des hypothèses
Sur la base des données collectées, des hypothèses réalistes sont formulées pour prévoir les résultats possibles. Ces hypothèses couvrent notamment les coûts directs et indirects, la capacité de livraison, et les risques identifiés pendant l’analyse.
Elles servent à projeter différents scénarios, en tenant compte de facteurs économiques, techniques et logistiques. C’est une étape clé pour anticiper les obstacles et définir des critères objectifs qui soutiendront la décision finale.
Prise de décision éclairée
La décision Go ou No Go est prise en confrontant les hypothèses aux seuils prédéfinis, tels que les marges de rentabilité ou les risques acceptables. Une matrice décisionnelle peut être utilisée pour synthétiser les scores attribués aux divers critères issus de l’analyse.
Cette démarche permet de formaliser un choix rationnel, fondé sur des informations précises et une évaluation rigoureuse. Elle évite les décisions biaisées et optimise l’allocation des ressources dans le cadre des appels d’offres.
Critères essentiels à examiner
L’évaluation « Go / No Go » repose sur des critères précis et mesurables. Ces derniers permettent d’identifier rapidement si un appel d’offres correspond aux capacités et objectifs d’une entreprise. Les aspects humains, financiers et réglementaires sont au cœur de cette analyse.
Capacités internes et compétences
L’adéquation des compétences internes est cruciale. L’entreprise doit disposer des ressources humaines qualifiées pour répondre aux exigences techniques et opérationnelles du marché publicitaire ou manufacturier.
Une évaluation des compétences inclut la vérification des compétences spécifiques nécessaires à la réalisation du projet, ainsi que la capacité à gérer les délais et la qualité demandée. La mobilisation rapide et efficace des équipes est aussi un point clé.
Par ailleurs, il faut considérer la charge actuelle de travail. Surcharger les ressources existantes peut entraîner des retards ou des non-conformités qui affectent la réussite de l’appel d’offres.
Chiffre d’affaires et objectifs financiers
Le chiffre d’affaires actuel et les objectifs financiers de l’entreprise sont essentiels dans la décision. Une entreprise doit analyser si le projet apportera une contribution positive à son résultat global.
Il s’agit aussi d’évaluer la rentabilité potentielle du contrat en tenant compte des coûts directs et indirects liés à sa réalisation. Par exemple, les coûts de production dans une entreprise manufacturière peuvent impacter fortement la marge.
De plus, l’entreprise doit s’aligner sur ses objectifs stratégiques : un contrat peut être refusé s’il détourne les efforts d’activités plus rentables ou à fort potentiel de croissance.
Obstacles réglementaires et marché
Les obstacles réglementaires jouent un rôle important dans la décision. Toute complexité imposée par la commande publique ou des exigences spécifiques peut alourdir la gestion du projet.
Il faut aussi analyser l’environnement concurrentiel et la dynamique du marché concerné. Certains secteurs, comme le marché publicitaire, sont très volatils et nécessitent une veille constante.
Enfin, la conformité aux normes légales, environnementales et sociales spécifiques au secteur est indispensable. Des obstacles non anticipés à ce niveau pourraient compromettre la bonne exécution et la pérennité du contrat.
Coûts associés à l’outil Go / No Go
L’évaluation Go / No Go implique des coûts directs et indirects liés à la mise en place, à l’analyse et à la gestion des offres. Ces dépenses doivent être anticipées pour une gestion efficace du budget d’appel d’offres. Le retour financier dépend de la réduction des dépenses inutiles et de l’optimisation des ressources engagées.
Décomposition et prévision des coûts
Les coûts se divisent principalement en trois catégories : investissement initial, coûts opérationnels, et ressources humaines. L’investissement initial couvre l’achat ou le développement de l’outil, y compris la formation des équipes.
Les coûts opérationnels comprennent les licences, la maintenance, et les mises à jour régulières. La charge en temps des collaborateurs pour effectuer l’analyse des offres fait également partie de la prévision.
L’analyse détaillée des coûts fait apparaître l’importance de bien estimer la fréquence d’utilisation pour ajuster les ressources nécessaires, garantissant ainsi une meilleure maîtrise financière.
Budgétisation et implications financières
La budgétisation doit intégrer les coûts fixes et variables liés à l’outil. Ce poste est souvent évalué dans le cadre de la fonction achat ou du département financier.
Il est essentiel de prévoir un budget pour la formation continue, surtout si l’outil subit des évolutions. La gestion anticipée évite les dépassements et les arrêts dans les réponses aux appels d’offres.
Du point de vue financier, une mauvaise budgétisation peut entraîner des retards ou des renoncements à des marchés potentiellement gagnables, augmentant ainsi le coût d’opportunité global.
Retour sur investissement et réduction des coûts
Le retour sur investissement (ROI) d’un outil Go / No Go réside dans la capacité à éviter des appels d’offres non rentables. L’évaluation précise permet de consacrer les ressources aux marchés les plus pertinents.
La réduction des coûts passe aussi par une diminution du temps consacré aux analyses manuelles et à l’erreur humaine. Le bénéfice net s’exprime donc par un gain de productivité et une meilleure allocation des moyens.
Un ROI mesurable aide à justifier les dépenses engagées, notamment en démontrant comment l’outil contribue à l’efficacité globale des processus décisionnels.
Choisir la bonne technologie et les supports adaptés
Pour évaluer efficacement un appel d’offres, il est indispensable de s’appuyer sur une technologie adaptée et des supports solides. Le choix varie selon les besoins spécifiques, la complexité du secteur, et la capacité à intégrer des outils d’analytics avancés. L’innovation et le soutien des champions industriels sont aussi des facteurs clés.
Solutions logicielles disponibles sur le marché
Plusieurs outils dédiés au Go/No Go permettent une analyse rapide et factuelle en moins de 30 minutes. Parmi eux, les plateformes intégrant l’intelligence artificielle et des tableaux de bord interactifs se distinguent par leur capacité à automatiser l’évaluation des critères clés.
Les solutions incluent souvent des fonctionnalités d’analytics, une interface intuitive, et un appui commercial pour guider les entreprises dans leur stratégie. Le retour sur investissement est mesurable grâce à une prise de décision plus éclairée.
Des logiciels comme TenderStrike offrent une approche simple et rapide, tandis que d’autres se concentrent sur la personnalisation avancée selon les secteurs industriels.
Critères de sélection d’un outil performant
Un outil performant doit garantir :
- Précision des analyses grâce à des modèles basés sur des données réelles et à jour.
- Flexibilité dans la gestion des critères spécifiques à chaque type d’appel d’offres.
- Interface utilisateur claire pour faciliter la prise de décision rapide.
- Support et mises à jour régulières pour suivre l’évolution du marché et des réglementations.
- Intégration possible avec d’autres systèmes (ERP, CRM) pour une vision consolidée.
Le critère commercial doit aussi être pris en compte, avec possibilité d’un accompagnement personnalisé. La capacité à traiter les appels d’offres pré-commerciaux est un atout supplémentaire.
Personnalisation selon le secteur d’activité
Chaque secteur impose des exigences distinctes en matière d’appels d’offres. Un outil doit donc permettre une adaptation fine des critères d’évaluation, que ce soit dans l’industrie, le BTP, ou les services.
La personnalisation inclut :
- L’ajustement des indicateurs clés de performance (KPI).
- L’intégration des contraintes réglementaires spécifiques sans surcharger le processus.
- La prise en compte de l’innovation et des nouveaux standards industriels.
Un bon support technologique saura collaborer avec les champions industriels pour renforcer la pertinence des résultats et améliorer la réactivité de la stratégie de réponse.
Rôle des parties prenantes dans la décision Go / No Go
La prise de décision Go / No Go dans un appel d’offres repose sur la collaboration active de plusieurs acteurs clés. Ils évaluent les risques, les ressources disponibles et les alignements stratégiques avant de porter un jugement sur la poursuite ou l’abandon du projet.
Implication des équipes internes
Les équipes internes jouent un rôle central dans l’analyse Go / No Go. Elles fournissent les données essentielles sur les capacités techniques, les contraintes financières et les délais possibles. Chaque département concerné, comme la R\&D, les opérations et le commercial, apporte un éclairage précis sur ses capacités à répondre aux exigences de l’appel d’offres.
Leur implication garantit une évaluation réaliste, évitant des engagements trop risqués. Il est essentiel d’intégrer les retours des équipes en charge de la croissance durable, qui évaluent l’impact du projet sur les ressources à long terme. Une matrice de décision peut synthétiser ces points clés, ce qui facilite la transparence et la communication.
Partenariats stratégiques et expertises externes
Les parties prenantes externes, notamment les partenaires stratégiques et les experts, enrichissent la décision Go / No Go par leurs connaissances spécialisées. Ils apportent un regard complémentaire sur les risques contractuels et la faisabilité technique dans un contexte concurrentiel.
Les start-up et autres acteurs innovants participent souvent en fournissant des solutions pointues ou des services adaptés, ce qui peut influencer positivement l’évaluation. Les partenariats avec ces entités contribuent à optimiser les chances de succès, tout en apportant une souplesse dans l’adaptation aux exigences spécifiques.
Les expertises externes sont aussi sollicitées pour valider les critères d’évaluation et assurer une conformité avec les meilleures pratiques du secteur, renforçant ainsi la qualité de la décision finale.
Cas pratiques et exemples issus du monde réel
Les outils « Go / No Go » sont largement appliqués dans divers secteurs pour prendre des décisions claires lors d’appels d’offres complexes. Leur usage s’adapte aux spécificités industrielles, médicales et d’innovation, permettant de mesurer rapidement la faisabilité et la rentabilité des projets.
Études de cas dans le secteur industriel
Dans l’industrie manufacturière, l’outil sert principalement à évaluer la capacité de production et les ressources nécessaires avant de lancer un projet. Par exemple, une entreprise produisant des équipements lourds l’a utilisé pour valider la conformité technique et les délais fournisseurs.
Ce type d’évaluation intègre des critères comme la disponibilité des matières premières, la capacité machines, et le contrôle qualité. L’objectif est de limiter les risques de retards ou de surcoûts liés à la sous-estimation des conditions opérationnelles.
Les décisions « Go » sont prises uniquement si tous les critères industriels fondamentaux sont remplis, assurant ainsi une industrialisation efficace et la pérennité du projet.
Expériences dans la santé et la biologie
Dans le secteur de la santé, l’outil est employé pour des appels d’offres liés à des prestations de services ou recherches biologiques. Par exemple, un établissement hospitalier l’a utilisé pour évaluer la viabilité d’un projet de déploiement d’un système d’indemnisation automatisé.
Les critères clés incluent la conformité réglementaire, la sécurité des données patients et l’intégration avec les systèmes existants. Un volet important est aussi la gestion du risque lié aux essais cliniques ou à la traçabilité des échantillons biologiques.
Cette approche permet de garantir que seuls les projets compatibles avec les contraintes techniques et éthiques avancent vers la phase opérationnelle.
Exemples issus de l’innovation et des start-ups
Les start-ups utilisent le « Go / No Go » pour valider rapidement les projets innovants, souvent dans un contexte de ressources limitées. Une start-up spécialisée en intelligence artificielle a adopté cet outil pour décider du lancement d’un projet de service IA dans les services d’indemnisation.
L’outil évalue la qualité des données, l’adéquation du modèle technologique, et les perspectives de marché. Cela aide à éviter des investissements trop précoces sur des bases insuffisamment solides.
Les critères « Go » sont souvent plus flexibles, permettant néanmoins de structurer la croissance durable tout en limitant les risques financiers et stratégiques.
Gestion des risques et obstacles lors de la mise en place
Mettre en place un outil d’évaluation « Go / No Go » dans les appels d’offres nécessite une analyse précise des risques financiers et une attention rigoureuse aux exigences réglementaires. Ces deux axes conditionnent la fiabilité et la conformité du processus.
Anticipation des risques financiers
La gestion des risques financiers commence par une évaluation claire des coûts liés à la réponse à l’appel d’offres. Cela inclut les dépenses internes, comme la mobilisation des ressources humaines, et les frais annexes éventuels.
Il est crucial d’identifier les risques d’investissement non récupérables en cas d’échec, pour éviter des pertes financières lourdes. L’outil « Go / No Go » doit intégrer des critères précis sur ces dépenses, permettant de quantifier le seuil de rentabilité.
En outre, la prise en compte des conditions de paiement et des délais contractuels joue un rôle important. Les retards de paiement ou les clauses pénalisantes doivent être évalués pour limiter les marges d’erreur dans la décision.
Prévision et limitation des obstacles réglementaires
L’outil doit intégrer une veille constante des évolutions réglementaires pour assurer la conformité. La prévision des contraintes est essentielle pour anticiper les exigences spécifiques liées à la commande publique.
Les obstacles peuvent inclure des conditions administratives strictes, des critères d’éligibilité ou des exigences en matière de preuve de capacité financière et technique. L’analyse « Go / No Go » doit vérifier minutieusement ces aspects pour éviter la disqualification.
Une connaissance approfondie du cadre légal actuel et des procédures dématérialisées permet de limiter les erreurs de conformité. L’adaptation rapide de l’outil aux modifications réglementaires garantit une meilleure maîtrise des risques réglementaires.
Perspectives d’avenir et évolutions du marché
Les processus d’évaluation Go / No Go s’adaptent aux transformations du secteur, intégrant de nouvelles technologies et répondant aux besoins stratégiques des acteurs. Ces évolutions influencent directement la manière dont les organisations abordent les appels d’offres et la formation professionnelle.
Tendances notables : restructuration et digitalisation
Le marché connaît une restructuration importante, portée par la digitalisation croissante des outils d’évaluation. Les plateformes numériques facilitent l’intégration de critères complexes et automatisent les décisions Go / No Go.
Cette innovation permet un pilotage plus précis des projets, notamment dans les phases préalables des appels d’offres. L’optimisation des ressources et le suivi en temps réel réduisent les risques d’échec.
Des acteurs comme Comundi modernisent leurs offres en se basant sur ces tendances, proposant des solutions alliant expertise métier et technologies avancées. La digitalisation favorise aussi une meilleure collaboration entre parties prenantes.
Impact sur le marché de la formation
L’usage des outils Go / No Go modifie le marché de la formation en imposant une plus grande exigence sur la qualité et l’adaptabilité des programmes. Les organismes doivent désormais intégrer des modules spécifiques à l’évaluation et à la prise de décision.
Cette exigence engendre une diversification des offres, notamment dans la formation continue, où l’innovation pédagogique s’appuie sur les données concrètes issues des évaluations. Le marché devient plus compétitif et orienté vers la performance.
Les formations proposées par des acteurs tels que Comundi évoluent pour inclure ces nouvelles compétences, répondant à une demande accrue des entreprises soucieuses d’optimiser leurs investissements et de sécuriser leurs projets.
Questions fréquentes
Répondre efficacement à un appel d’offres requiert une compréhension claire des documents à fournir, de la structure recommandée des réponses, ainsi que des conditions à respecter. Le dossier et le format de réponse jouent un rôle primordial pour garantir la conformité et la lisibilité.
Quels sont les documents nécessaires pour répondre à un appel d’offre ?
Les documents essentiels comprennent généralement le formulaire de candidature, les attestations fiscales et sociales, les preuves de capacité technique, et les références commerciales. Il faut aussi fournir une offre technique et une offre financière claires et complètes.
Quelle est la structure d’une réponse typique à un appel d’offre en format PDF ?
Elle contient une page de garde, un sommaire, une introduction présentant l’entreprise, la description technique des prestations, les références, le planning d’exécution, puis l’offre financière. Chaque partie est clairement identifiée pour faciliter l’analyse par le pouvoir adjudicateur.
Comment rédiger un modèle de réponse à un appel d’offre sous Word ?
Il faut créer un document structuré avec des titres clairs, une mise en page professionnelle, et des sections dédiées à chaque exigence du cahier des charges. Le modèle doit être facilement modifiable et exportable en PDF.
Quelles conditions doivent être remplies pour pouvoir répondre à un appel d’offre ?
Les candidats doivent être juridiquement habilités, être à jour de leurs obligations fiscales et sociales, et démontrer une capacité technique adéquate. Ils doivent respecter les critères formels spécifiés par le pouvoir adjudicateur.
En quoi consiste le Dossier de Consultation des Entreprises (DCE) dans le cadre d’un appel d’offre ?
Le DCE regroupe tous les documents nécessaires à la compréhension du projet et à la préparation de l’offre : cahier des charges, règlement de consultation, critères de sélection, et modèles de documents contractuels.
Quelles sont les différentes formes d’appel d’offres et leurs caractéristiques principales ?
On distingue principalement l’appel d’offres ouvert, où toute entreprise peut soumissionner, et l’appel d’offres restreint, où seules certaines entreprises sont invitées. Cette distinction impacte les délais et les exigences documentaires.
Conclusion
L’outil « Go / No Go » constitue un cadre méthodologique clé pour aider les entreprises à décider de leur participation à un appel d’offres. En apportant une analyse structurée et objective, il permet de concentrer les efforts sur les opportunités réellement alignées avec la stratégie et les capacités internes. En cela, il réduit les risques de dispersion et optimise la gestion du portefeuille de projets potentiels.
Au-delà de la simple sélection, cet outil favorise également une meilleure maîtrise des coûts et des ressources. En identifiant rapidement les appels d’offres trop risqués ou peu rentables, il aide à sécuriser les investissements et à éviter l’allocation inefficace de moyens humains et financiers. Il devient ainsi un levier de compétitivité, améliorant la pertinence et la qualité des réponses soumises.
Cependant, son efficacité dépend fortement de la qualité des informations collectées et de la rigueur du processus d’évaluation. Des données incomplètes, des biais subjectifs ou des délais trop serrés peuvent limiter sa pertinence. Sa mise en place suppose donc un usage discipliné, l’appui de technologies adaptées, ainsi qu’une implication collaborative des parties prenantes internes et externes.
Enfin, l’évolution numérique et l’intégration de l’intelligence artificielle offrent de nouvelles perspectives à ces outils, les rendant plus rapides, précis et personnalisables selon les secteurs. Dans un environnement où les marchés publics et privés deviennent de plus en plus exigeants, l’évaluation Go / No Go s’impose comme un instrument stratégique incontournable. Elle combine rationalité économique, optimisation des ressources et anticipation des risques, offrant ainsi un véritable avantage concurrentiel aux entreprises qui l’adoptent avec méthode.
Je veux remporter des appels d’offres ! 🏆
À propos de l’auteur (Philippe COURTOIS)

Après une première partie de carrière dédiée au commerce et à la vente (Banque LCL, Unilever, groupe Seloger.com) je me suis spécialisé dès 2010 dans la réponse aux appels d’offres, d’abord au sein de grands groupes (Essity, Bureau Veritas, groupe Sonepar) puis en tant que Consultant Marchés Publics dans un cabinet de conseil, avant de participer enfin au lancement des marchés publics pour la Société du Grand Paris dans le cadre du plus grand projet d’infrastructure d’Europe (Grand Paris Express).
C’est fort de cette expertise concrète et issue du terrain que j’ai décidé en 2022 de lancer mon activité et d’accompagner les entreprises souhaitant augmenter leur part de marché sur le secteur public.
À propos d’AO Conquête
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