Remporter des marchés publics de matériaux biosourcés est une démarche qui consiste à proposer des solutions innovantes et écologiques répondant aux exigences croissantes de l’achat public en faveur de la transition environnementale. Pour maximiser ses chances de succès, il est essentiel de bien comprendre les attentes réglementaires, de mettre en avant les avantages concrets des matériaux biosourcés et d’adapter son offre aux besoins des acheteurs publics.
Définition simple : Un marché public de matériaux biosourcés est un contrat passé entre un organisme public et une entreprise pour la fourniture ou l’intégration de matériaux issus de ressources renouvelables dans la construction ou la rénovation.
Comment maximiser ses chances pour remporter un marché public de matériaux biosourcés ?
- Maîtriser les critères de sélection et les attentes environnementales.
- Valoriser la performance et la traçabilité de ses matériaux.
- Présenter des références ou études de cas réussies.
- S’appuyer sur des outils et guides pratiques dédiés aux marchés publics.
Quelles sont les étapes clés pour intégrer les matériaux biosourcés dans l’offre ?
- Identifier les besoins précis de la commande.
- Préparer un dossier technique clair et conforme aux exigences.
- Mettre en avant les certifications et labels écologiques.
- Adapter sa stratégie de réponse aux spécificités du marché ciblé.
En résumé, répondre avec succès à un marché public de matériaux biosourcés repose sur une parfaite connaissance du cadre réglementaire, une présentation structurée des atouts de son offre et l’anticipation des attentes des acheteurs publics.
Points clés
- Comprendre les exigences et procédures des marchés publics de matériaux biosourcés.
- Adapter l’offre pour valoriser la performance environnementale.
- Utiliser des outils et ressources pour réussir sa candidature.
Comprendre les matériaux biosourcés dans les marchés publics
Les matériaux biosourcés occupent une place croissante dans la commande publique en France, portés par des exigences réglementaires et des engagements en faveur de la transition écologique. Leur choix et leur intégration dans les marchés présentent des spécificités techniques, environnementales et économiques à saisir.
Définition et typologie des matériaux biosourcés
Un matériau biosourcé est composé en tout ou partie de matière première d’origine biologique. Il est issu de ressources renouvelables, principalement végétales ou animales, comme le bois, le chanvre, la paille, la laine, ou le liège.
En construction, ces matériaux prennent diverses formes :
- Matériaux d’isolation : laine de bois, ouate de cellulose, fibre de chanvre.
- Structure : bois lamellé-collé, panneaux en fibres végétales.
- Finitions : peintures écologiques, enduits à base de chaux et fibres naturelles.
La norme NF EN 16575 donne un cadre de définition reconnu pour la commande publique. Les acheteurs vérifient la conformité à cette norme dans les dossiers de consultation.
Intérêts et enjeux environnementaux
L’utilisation de matériaux biosourcés dans les marchés publics vise à réduire l’empreinte carbone des bâtiments. Le secteur du bâtiment représente environ 25 % des émissions nationales de gaz à effet de serre en France.
Principaux atouts environnementaux :
- Stockage du carbone durant la vie du matériau.
- Ressources renouvelables ayant un faible impact sur la biodiversité, sous réserve d’une gestion durable.
- Contribution à l’économie circulaire grâce à leur capacité de valorisation en fin de vie.
La transition écologique et les lois récentes (loi Energie-Climat, loi Climat et résilience, loi Agec) incitent voire imposent l’intégration de ces matériaux dans une part des projets publics neufs ou en rénovation.
Panorama du marché et filières en France
La France dispose d’un tissu industriel structuré autour des matériaux biosourcés. Les filières majeures incluent le bois, le chanvre, la paille, le lin, et le miscanthus. On distingue :
- Fournisseurs nationaux pour le bois et les isolants à base de fibres végétales.
- Entreprises spécialisées dans la préfabrication et la construction industrialisée.
Le marché bénéficie de soutien institutionnel, notamment via des guides pratiques et appels à projets. Les régions proposent aussi des aides pour encourager la production locale. Toutefois, la filière reste confrontée à certains défis : volumes de production, normalisation, et sensibilisation des acheteurs publics restent des enjeux-clés pour assurer une montée en puissance dans les marchés publics.
Cadre réglementaire et politique de la commande publique
La commande publique de matériaux biosourcés s’appuie sur un cadre réglementaire exigeant, précisé par des règles nationales et des politiques sectorielles. Les lois récentes et l’implication renforcée de certains ministères structurent les opportunités et obligations à respecter lors des achats publics.
Code de la commande publique et obligations légales
Le code de la commande publique organise l’ensemble des règles qui encadrent les achats des collectivités territoriales et de l’État. Il repose sur trois principes clés : égalité de traitement des candidats, transparence des procédures et bonne utilisation des deniers publics.
Toute entreprise qui souhaite répondre à un appel d’offres doit se conformer à ces obligations. Cela comprend le respect des procédures de publicité, la remise d’une documentation administrative complète et l’aptitude à garantir l’origine et la conformité des matériaux proposés.
Le code précise également les modalités de dépôts d’offres électroniques, la justification des prix et la traçabilité environnementale. Pour les marchés intégrant des matériaux biosourcés, les critères de sélection peuvent inclure des aspects techniques supplémentaires, notamment des performances en matière de développement durable ou de faible empreinte carbone.
Loi climat et résilience : nouvelles exigences
La loi climat et résilience, adoptée en 2021, impose des exigences nouvelles pour favoriser les achats responsables. Elle introduit des obligations explicites d’intégrer des considérations environnementales dans les marchés publics, ce qui touche directement les matériaux biosourcés.
Dorénavant, les collectivités et acheteurs publics doivent prévoir un pourcentage minimal de matériaux issus du réemploi, du recyclage ou d’origine biosourcée dans leurs marchés lorsque cela est pertinent. La loi prévoit aussi que les critères d’attribution doivent valoriser l’impact environnemental sur l’ensemble du cycle de vie du produit.
Voici des exemples concrets de dispositions :
- Intégration de clauses environnementales dans les cahiers des charges
- Prise en compte d’indicateurs de performance écologique dans l’évaluation des offres
- Possibilité de réserver des lots aux matériaux à faible impact environnemental
Rôle du ministère de la transition écologique et solidaire
Le ministère de la transition écologique et solidaire joue un rôle central dans la définition et la diffusion des politiques publiques relatives aux matériaux biosourcés. Il élabore des textes réglementaires adaptés et publie régulièrement des guides pour aiguiller les acheteurs publics.
Ce ministère supervise aussi le suivi de la mise en œuvre des obligations environnementales prévues par le code de la commande publique et la loi climat. Il propose des formations, des outils pratiques et des référentiels techniques pour encourager la prise en compte de critères écologiques lors des achats.
Grâce à son action, les marchés intègrent plus facilement des innovations telles que les matériaux biosourcés, tout en assurant la sécurité juridique des actes d’achat.
Initiatives du ministère de la cohésion des territoires
Le ministère de la cohésion des territoires agit principalement à travers le soutien aux collectivités territoriales engagées dans la construction ou la rénovation durables. Il met en œuvre des programmes pilotes visant à inclure davantage de matériaux biosourcés dans les chantiers publics.
Par exemple, divers appels à projets et dispositifs de financement sont lancés pour encourager l’expérimentation de solutions innovantes chez les acheteurs publics. Ce ministère accompagne les collectivités à travers des outils méthodologiques, des formations et des retours d’expérience.
De telles initiatives facilitent la structuration de filières locales et l’accès des petites entreprises aux marchés publics, tout en renforçant l’impact environnemental positif des politiques d’achat des territoires.
Processus et étapes clés pour intégrer les matériaux biosourcés
L’intégration des matériaux biosourcés dans les marchés de construction implique une démarche structurée à chaque phase du cycle de vie du projet. Une planification rigoureuse, l’implication d’acteurs compétents et un contrôle technique adapté sont essentiels pour assurer la réussite et la conformité des ouvrages.
Programmation et faisabilité
La phase de programmation vise à définir les besoins, les objectifs environnementaux et les contraintes budgétaires en lien avec l’utilisation de matériaux biosourcés. C’est à ce moment que le maître d’ouvrage précise les attentes relatives à la performance environnementale et analyse les ressources disponibles localement.
L’étude de faisabilité détermine si les solutions biosourcées sont adaptées au projet. Elle évalue l’impact environnemental via une analyse du cycle de vie, ainsi que les coûts globaux, la disponibilité des matériaux et la réglementation applicable. Le recours à des outils méthodologiques structurés permet d’identifier les points de vigilance et de sécuriser le choix des produits.
Une attention particulière est portée à la logistique et à l’approvisionnement, surtout pour les projets de grande envergure. Il est souvent pertinent d’intégrer dès cette étape des critères de performance dans le cahier des charges pour favoriser l’innovation et la qualité des offres.
Marché de maîtrise d’œuvre et rôle des intervenants
Le recours à une maîtrise d’œuvre expérimentée dans les matériaux biosourcés est primordial. Le maître d’ouvrage doit sélectionner une équipe ayant une expertise technique et réglementaire spécifique.
Lors du lancement du marché de maîtrise d’œuvre, il convient d’intégrer des exigences précises sur les matériaux biosourcés, couvrant les aspects techniques, environnementaux et économiques. L’expérience de groupements ou d’associations d’entreprises peut être déterminante pour répondre à des projets complexes ou de grande taille.
Les principaux intervenants à associer sont :
- Maître d’ouvrage
- Maître d’œuvre
- Entreprises de travaux
- Fournisseurs spécialisés
La collaboration anticipée entre ces acteurs assure la prise en compte des contraintes de mise en œuvre et facilite l’intégration des innovations biosourcées dès la conception.
Etudes de conception et contrôle technique
Les études de conception détaillent les choix techniques, les performances attendues et les procédés constructifs adaptés aux matériaux biosourcés. Les documents techniques précisent les exigences en matière de durabilité, de gestion de l’humidité, de résistance au feu et d’isolation thermique.
L’intervention du contrôleur technique est recommandée dès les premières phases pour anticiper les risques liés aux spécificités des matériaux biosourcés. Il analyse la conformité des solutions proposées au regard des réglementations en vigueur et participe à l’élaboration du plan de prévention des risques.
Le dialogue entre l’équipe de maîtrise d’œuvre, le bureau de contrôle et le maître d’ouvrage permet d’ajuster les choix techniques. Une attention régulière aux questions de compatibilité des matériaux et de process de mise en œuvre limite les aléas dans la phase d’exécution.
Leviers techniques pour remporter des marchés de matériaux biosourcés

La réussite dans les marchés publics de matériaux biosourcés repose sur une compréhension précise des critères techniques et environnementaux attendus. Les entreprises doivent structurer leur offre autour de solutions innovantes, conformes aux exigences de performance et d’éco-conception.
Sélection des variantes et critères d’attribution
Les acheteurs publics privilégient les offres présentant des variantes pertinentes, notamment celles intégrant des matériaux biosourcés certifiés. Il est déterminant d’anticiper les attentes en matière de performances et de proposer des solutions répondant à des besoins spécifiques, comme l’isolation naturelle, la durabilité ou la limitation de l’empreinte carbone.
Un tableau comparatif peut aider à mettre en évidence la valeur ajoutée des matériaux biosourcés face aux solutions conventionnelles :
Critère | Matériaux biosourcés | Solutions classiques |
---|---|---|
Durabilité | Élevée | Variable |
Impact carbone | Faible | Plus élevé |
Origine | Renouvelable | Non renouvelable |
Les candidatures solides se démarquent en explicitant les certifications, la traçabilité et la conformité aux exigences nationales sur la transition écologique.
Clauses techniques et de performance environnementale
Intégrer des clauses techniques précises et démontrer la capacité à atteindre des niveaux élevés de performance environnementale sont deux points incontournables. Les maîtres d’ouvrage attendent des preuves : fiches techniques, analyses du cycle de vie, et bilans carbone détaillés.
Les entreprises doivent prouver qu’elles maîtrisent l’éco-conception et qu’elles savent répondre aux obligations introduites par la loi de Transition énergétique et les lois Agec et Climat. Une attention particulière doit être portée sur les exigences d’utilisation de matériaux biosourcés dans un pourcentage des ouvrages, l’analyse comparative des impacts environnementaux, et le respect des repères réglementaires actuels.
Travaux, suivi et innovation
L’exécution des travaux impose de mobiliser des équipes formées aux matériaux biosourcés, capables de garantir la qualité et la performance attendues. Il est important de s’appuyer sur des processus de suivi rigoureux, incluant des contrôles qualité à chaque étape et un reporting environnemental.
L’innovation doit se traduire concrètement dans la proposition : nouveaux procédés de mise en œuvre, solutions techniques optimisant la performance énergétique et la longévité des matériaux. Constituer ou rejoindre des groupements d’entreprises rassemblant des expertises complémentaires est aussi un levier efficace pour répondre à des marchés de grande envergure et assurer la conformité face aux attentes évolutives des maîtres d’ouvrage.
Stratégies pour séduire les acheteurs publics
Pour maximiser les chances de remporter des marchés publics de matériaux biosourcés, il est essentiel de comprendre les attentes précises des acheteurs publics et de se positionner clairement sur les critères clés. Une présentation soignée des atouts techniques, environnementaux et administratifs renforce la crédibilité auprès des collectivités territoriales.
Adaptation des offres aux besoins des acheteurs
Une analyse fine des cahiers des charges permet d’identifier les spécificités attendues par chaque acheteur, qu’il s’agisse de collectivités territoriales engagées dans les achats publics durables ou d’établissements publics plus traditionnels.
Il convient d’adapter la description des matériaux, leur performance et leur conformité aux normes environnementales requises. Présenter des solutions qui intègrent la qualité, le coût sur le cycle de vie, ainsi que la facilité de mise en œuvre montre la capacité du fournisseur à répondre concrètement aux attentes.
L’ajout d’alternatives techniques ou de variantes, dans le respect des documents de consultation, peut aussi démontrer la maîtrise du secteur et favoriser la prise en compte des matériaux biosourcés dans la réponse.
Valorisation des qualifications et références
Les acheteurs publics évaluent souvent l’expérience et les compétences des candidats. Il est recommandé de valoriser les certifications, labels (comme le label biosourcé) et qualifications spécifiques, notamment celles liées aux achats durables.
Présenter un tableau synthétique des références récentes et pertinentes rassure sur la capacité à mener à bien des projets similaires. Par exemple :
Année | Projet | Matériau Biosourcé Utilisé | Collectivité bénéficiaire |
---|---|---|---|
2023 | Construction école ABC | Béton de chanvre | Ville de X |
2024 | Rénovation gymnase DEF | Isolant textile recyclé | Département Y |
Mettre en avant les réalisations en contexte public et l’adéquation avec les exigences environnementales contribue à instaurer la confiance.
Réponse aux freins et idées reçues
De nombreux acheteurs publics peuvent exprimer des réserves sur les matériaux biosourcés, souvent par méconnaissance ou suite à des idées reçues concernant la durabilité, la disponibilité ou le coût.
Il est utile d’anticiper ces préoccupations dans l’offre, par exemple via une FAQ intégrée ou des annexes techniques argumentées. Fournir des retours d’expérience concrets, des garanties sur la performance, ainsi que des démonstrations de conformité réglementaire lève les doutes les plus courants.
La clarté sur les délais de livraison, l’assurance qualité et la compatibilité avec les appels d’offres types des collectivités territoriales renforcent la crédibilité de l’offre. Une communication transparente et factuelle est déterminante pour rassurer et convaincre.
Boîtes à outils et ressources d’accompagnement à la réussite
Pour réussir à remporter des marchés publics intégrant des matériaux biosourcés, il est essentiel de s’appuyer sur des outils éprouvés, de s’inspirer de guides spécialisés, et de mobiliser les réseaux d’accompagnement. Les entreprises et porteurs de projets peuvent ainsi sécuriser leurs candidatures tout en répondant précisément aux exigences des acheteurs publics.
Guides et modèles de clauses
Les guides méthodologiques, édités par des organismes comme Nomadéis, proposent des modèles de clauses adaptés à l’intégration des matériaux biosourcés. Ces documents aident à formuler des réponses conformes à la réglementation et à définir des critères environnementaux clairs.
Beaucoup de ces guides contiennent des exemples précis de rédaction, ainsi que des conseils pour adapter les clauses techniques ou administratives aux enjeux de la biosourcification. L’utilisation de ces outils contribue à garantir la recevabilité des offres et à limiter les motifs de rejet pour non-conformité.
Des bibliothèques de clauses types sont régulièrement mises à jour selon les avancées réglementaires et techniques. Les porteurs de projets peuvent y accéder directement ou solliciter un accompagnement personnalisé auprès d’experts du secteur.
Outils pratiques pour la commande publique
Des boîtes à outils, souvent mises à disposition par des opérateurs spécialisés, centralisent l’essentiel des ressources nécessaires pour candidater efficacement à des marchés publics de matériaux biosourcés. Ces outils comprennent des check-lists, des grilles de notation, des simulateurs de coûts et des fiches thématiques.
L’accès à ces ressources permet d’anticiper les besoins documentaires, de vérifier la conformité des dossiers, et de mieux comprendre les attentes des acheteurs. Par exemple, certaines plateformes proposent des modèles de mémoire technique spécifiquement adaptés à la valorisation de matériaux biosourcés.
Les outils facilitent également la veille sur les appels d’offres en cours. Ils contribuent à structurer la réponse tout en optimisant la gestion du temps et la pertinence des argumentaires.
Rôle du Reseco et des réseaux de soutien
Le Reseco (Réseau éco-responsabilité) joue un rôle central dans l’accompagnement des acteurs intéressés par les marchés publics de solutions durables et biosourcées. Il anime des groupes de travail et diffuse des retours d’expérience sur la réussite de projets similaires.
Grâce à des ateliers, des sessions d’échange, et des conseils experts, les membres du réseau bénéficient de recommandations pratiques pour sécuriser leurs réponses et surmonter les difficultés rencontrées lors de la passation des marchés. Les réseaux sectoriels comme ceux animés par Nomadéis complètent cet appui par des échanges ciblés et un accès à des bases de données spécifiques.
Le partage d’informations et la mutualisation des bonnes pratiques améliorent l’efficacité des démarches et encouragent l’innovation dans la commande publique impliquant des matériaux biosourcés.
Questions fréquentes
L’attribution de marchés publics de matériaux biosourcés repose sur la compréhension précise du cadre réglementaire, la préparation minutieuse des candidatures et l’anticipation des exigences environnementales spécifiques. Les candidats qui valorisent leurs engagements, leur expertise technique et leurs partenariats stratégiques multiplient leurs chances de succès.
Quelles sont les étapes clés pour répondre efficacement à un appel d’offres de matériaux biosourcés ?
Il convient d’analyser en détail le dossier de consultation et de vérifier que les exigences répondent bien à ses propres compétences et capacités.
La constitution d’un dossier administratif complet, la rédaction d’une offre claire et justifiée techniquement, ainsi que le respect des délais sont essentiels.
Il est aussi conseillé de solliciter des échanges avec le pouvoir adjudicateur pour lever les doutes avant le dépôt de l’offre.
Comment peut-on se démarquer dans un marché public pour fournir des matériaux biosourcés ?
Se différencier passe par la mise en avant de l’innovation, de la traçabilité des matériaux, et d’une capacité à répondre précisément aux enjeux environnementaux.
Une argumentation claire sur les bénéfices apportés (performances, circuits courts, réduction d’empreinte carbone) a un impact direct sur l’appréciation de la candidature.
Quels sont les critères les plus importants pour évaluer une offre de marché public en matière de matériaux biosourcés ?
Les critères fréquemment utilisés incluent la part de matériaux biosourcés dans la composition, la qualité technique, les performances environnementales, et le coût global du cycle de vie.
La conformité aux spécifications exigées et la capacité à assurer la pérennité et la sécurité des ouvrages sont aussi d’une grande importance.
Quelles certifications ou labels sont un atout pour remporter des marchés publics de matériaux biosourcés ?
Certaines certifications telles que le label « Biosourcé », les FDES (Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire) ou le label « Produit biosourcé » selon la norme EN 16785-1 renforcent la crédibilité de l’offre.
La présence d’écolabels ou de certifications de gestion responsable des ressources est également valorisée dans l’analyse des candidatures.
Comment anticiper et répondre aux exigences environnementales dans les marchés publics de matériaux biosourcés ?
Il est important d’intégrer des éco-conceptions dans ses produits et de présenter des analyses de cycle de vie prouvant la performance environnementale.
La communication des bilans carbone, les certifications environnementales et la mise en place de procédures internes de réduction d’impact environnemental sont des attentes récurrentes.
Quelles stratégies adopter pour former des partenariats efficaces et remporter des marchés de matériaux biosourcés ?
S’associer avec des entreprises locales, des experts techniques ou des laboratoires de recherche permet de proposer une réponse globale et adéquate.
La création de groupements temporaires d’entreprises (GME) ou de consortiums spécialisés constitue une stratégie efficace pour renforcer les capacités et élargir l’offre de solutions.
Conclusion
Répondre efficacement à un marché public de matériaux biosourcés implique une parfaite maîtrise des attentes réglementaires, des critères environnementaux et des contraintes opérationnelles liées à la commande publique. Les acheteurs attendent des offres alignées avec les objectifs de la transition écologique, qui s’appuient sur des produits traçables, certifiés et à faible impact carbone.
La préparation du dossier de candidature doit mettre en avant la qualité technique des matériaux, leur conformité aux normes en vigueur, ainsi que la capacité de l’entreprise à accompagner le projet dans sa globalité. Valoriser des références récentes, présenter des analyses de cycle de vie et anticiper les besoins logistiques sont autant de points qui rassurent les donneurs d’ordre publics.
La crédibilité d’une offre se construit aussi à travers des partenariats solides, des groupements d’entreprises complémentaires, et une démonstration concrète de la performance environnementale attendue. Le mémoire technique joue ici un rôle central : il doit être précis, illustré et personnalisé selon les attentes de chaque collectivité.
En misant sur l’innovation, la transparence et la structuration de la réponse, les entreprises peuvent se démarquer dans un secteur en plein essor. Les marchés publics de matériaux biosourcés représentent une réelle opportunité pour ceux qui anticipent les tendances, investissent dans la qualité, et s’engagent dans la durée au service de la construction durable.
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À propos de l’auteur (Philippe COURTOIS)

Après une première partie de carrière dédiée au commerce et à la vente (Banque LCL, Unilever, groupe Seloger.com) je me suis spécialisé dès 2010 dans la réponse aux appels d’offres, d’abord au sein de grands groupes (Essity, Bureau Veritas, groupe Sonepar) puis en tant que Consultant Marchés Publics dans un cabinet de conseil, avant de participer enfin au lancement des marchés publics pour la Société du Grand Paris dans le cadre du plus grand projet d’infrastructure d’Europe (Grand Paris Express).
C’est fort de cette expertise concrète et issue du terrain que j’ai décidé en 2022 de lancer mon activité et d’accompagner les entreprises souhaitant augmenter leur part de marché sur le secteur public.
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